c’est à devenir dingue tant vos textes sont truffés de délires
marrant, ça me rappelle quelqu’un ce genre de description.... lisons donc :
- Mais vas-y, il te regarde.
- J’ai rien à lui dire. Il me plaît pas. J’aime pas son regard, j’aime pas sa voix, j’aime pas ses mains, j’aime pas ce qu’il dit, je l’entends causer.
- Et lui, là-bas ? Il avait l’air sympa.
- J’aime pas les petits Mickeys à la mèche sauvage à peine sortis d’HEC qui me sourient avec des dents de squale et qui ont des plans de carrière incluant éventuellement une bonne femme pavillonnaire.
- Et Machin, il t’a rappelée ?
- Oui. J’ai rompu.
- Pourquoi ?
- Trop compliqué. Je veux du soleil.
- Et Truc ?
- Je peux pas, je m’ennuie, il s’intéresse à rien et il a pas de vocabulaire.
- Il est mignon, pourtant.
- Ca me fait une belle jambe.
- Et le beau J ?
- Pas disponible. Il se reconstruit. Veut voir personne. Grande amitié en perspective. Tant mieux, je l’adore.
- Mais... Et le musicien qui t’a filé son numéro ?
- Il pleurniche sur les femmes et j’aime pas ses accords. Sympa quand même. Mais m’attire pas.
- Et ce charmant V ?
- Usant. Trop besoin de séduire tout le temps, se regarde sans arrêt dans le miroir. Et mauvais amant, désolée.
- Aucun, alors ? Aucun ?
- Non, hélas, aucun.
- C’est pas trop dur ?
- M’en parle pas. Je m’étiole à la vitesse de la consummation de mes clopes.
- Tu es trop exigeante. Lâche-toi sur des coups.
- Pffff...
- T’es chiante.
- Oui. Et c’est pas nouveau.
Sublimer : opérer la sublimation d’une pulsion.
Je me sens le talent d’une chirurgienne en rade de pinces, c’est dire.
c’est de qui, à votre avis ce délire ???
ah, d’une dénommée Cosmic Dancer, cette littérature passionnante, une grande admiratrice en 2006 de Soral... que vous appeliez AS... tant il vous plaisait...