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Commentaire de Jean-Pierre Llabrés

sur Sarkozy ou les limites de la diplomatie à la testostérone


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Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 26 octobre 2011 10:31

Si, ce mercredi, sont annoncées des mesures suffisamment sérieuses pour enrayer la crise économico-monétaire européenne, nul doute que Sarkozy bombera le torse en proclamant que ces solutions sont les siennes et non pas celles de la Chancelière allemande.

Pourtant, force est de constater que, depuis 1966 (année où le DM = 1,05 FF), le peuple allemand, plus rationnel que le nôtre, a été bien mieux gouverné que le peuple français (cf. : réunification allemande).

Il n’y a donc pas lieu de s’étonner qu’aujourd’hui, les solutions allemandes soient préférées aux solutions françaises.

Enfin, s’il est vrai que l’Union Européenne ne se construit, réellement, que sur la base des crises qu’elle traverse, il est probable que, cette fois-ci, elle se dirigera vers un modèle fédéral plus intégré et fortement influencé par la gestion allemande.

Personnellement, pouvant vivre aussi bien en France qu’en Allemagne, je n’aurai aucune peine à vivre dans une Europe mâtinée de IVème Reich démocratique et économiquement efficace.

P.S. :
Cameron n’a pas volé sa volée de bois vert.
En effet, tant que les britanniques resteront « un pied dedans, un pied dehors » de l’Union Européenne (sans parler de leur fameux « I want my money back ») et carrément hors de l’Euro, il n’y a aucune raison pour qu’ils participent aux discussions des 17.
Leur raisonnement est absurde : « Les décisions quant à l’Euro peuvent avoir des répercussions en zone non Euro ». Cela est vrai.
Mais, si la Chine prend une quelconque décision, cela peut avoir des répercussions sur le Royaume-Uni. Alors, Cameron exigera-t-il de participer aux décisions chinoises ?...



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