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Commentaire de JL1

sur Les « Dettes » sont virtuelles !


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Francis, agnotologue JL1 27 octobre 2011 11:52

Denis Bloud,

Court mais bon ! Entièrement d’accord avec vous au sujet de l’amalgame qui est fait entre les différentes masses monétaires. Comme disait si bien un maître en la matière : « L’amalgame est l’arme des fascistes » (Nicolas Sarkozy !).

L’intérêt versé par les Etats aux banques ne serait justifié que par le risque que courraient lesdites banques de ne pas recouvrer leurs créances. Or ce risque est assumé non pas par le prêteur mais par l’emprunteur, en l’occurrence l’Etat par le fait que ce sont les Etats qui sont les garants en dernier recours et qui épongent les pêrtes en renflouant les banques. C’est UBU a pouvoir ! C’est même ce qui faisait dire à Jean-Louis Bourlanges, dans une confusion intellectuelle totale : «  Les garants risquent de ne plus être solvables » !  Un comble : il voulait dire par là sans doute, que le veau d’or serait bientôt anémié et finirait exsangue !

En somme, les banquiers ont mis en place une gigantesque pompe à phynance très efficace qui marche dans les deux sens : un gouvernement bling bling creuse à tout va les déficits, et quand le peuple réussit à le renverser dans les urnes, c’est au profit d’un gouvernement de rigueur qui va faire payer le peuple une deuxième fois l’argent qu’on lui a extorqué une première fois par ces dépenses somptueuses, ces cadeaux faits aux riches au nom d’un keynesianisme aussi perverti que stérile.

 

Le FMI écrase l’humanité (JM Harribey) : « Le FMI et l’Union européenne n’ont pas sauvé la Grèce, ils l’ont assommée (…) Il faut atteindre le degré zéro de l’incompétence économique pour ne pas comprendre que plus on impose l’austérité, plus les chances de restaurer les finances publiques s’amenuisent parce que le ratio de la dette par rapport à la richesse produite augmente mécaniquement(…) Il faut avoir l’idéologie néolibérale chevillée au corps pour déclarer à l’instar de Robert Badinter que « le FMI a retrouvé son éclat » ; et s’émerveiller de « l’excellence de son action » (…) Le FMI est un symbole : celui de l’argent, celui du pouvoir, celui de l’arrogance, celui du mépris, le tout accompagné du sentiment d’impunité perpétuelle »


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