l’explosion sociale aura lieue...dans les urnes !
Le Medef n’aime pas notre projet économique et social : c’est normal !
14 décembre 2010
Communiqué de Marine Le Pen, vice-présidente du Front National
Laurence Parisot, a dénoncé ce matin le programme économique du Front
National (voir le plan de sortie de l’euro en 12 points), qu’elle a
qualifié de « démagogique ». Elle a réaffirmé sa « confiance dans
l’euro » et même sa « foi dans l’Union européenne ».
Venant de la patronne du Medef, ces critiques sont un excellent signe.
Elles montrent avec éclat que le Front National n’est pas l’ami du CAC40
et qu’il combat la régression sociale promue par le Medef et infligée
aux Français par ses alliés UMP et PS.
Que Madame Parisot n’aime pas notre projet économique et social est
somme toute parfaitement logique et nous en sommes fiers. Elle, l’amie
du pouvoir, des puissants, ne peut admettre qu’un mouvement comme le
nôtre promeuve les intérêts nationaux et la protection de nos
travailleurs.
Le Medef au service de l’ultralibéralisme
La patronne du Medef serait aussi bien inspirée de réfléchir à sa
responsabilité dans la situation actuelle de la France, au lieu d’agiter
le spectre ridicule de l’apocalypse pour tenter de discréditer notre
projet.
En effet, qui a fait « chuter de manière terrifiante notre niveau de
vie » pour reprendre l’accusation de Laurence Parisot, si ce n’est les
politiques ultralibérales du Medef ? Comment peut-on encore donner des
leçons d’économie quand on défend une idéologie à l’origine de la crise
et qu’on s’acharne aujourd’hui à sauver l’euro alors qu’il n’a tenu
aucune de ses promesses ? Soyons sérieux. Le bilan de Laurence Parisot,
c’est celui de sa doxa libérale et des gouvernements successifs que le
Medef inspire : chômage, délocalisations et appauvrissement des
Français.
Marine Le Pen, vice-présidente du Front National, estime que les
critiques de Laurence Parisot révèlent le vrai clivage : d’un côté le
front mondialiste, ultralibéral et libre-échangiste, avec le Medef comme
tête de proue et l’UMPS à la barre ; de l’autre le Front National,
résolument en rupture, du côté des intérêts de l’industrie, des PME et
des travailleurs français.
Notre projet économique fait peur à la caste au pouvoir, parce qu’il est
crédible, cohérent et ambitieux. Il s’inspire des travaux d’éminents
économistes, français et étrangers.
Laurence Parisot ferait mieux de les lire au lieu de nous resservir en
permanence sa même vieille soupe, dont les Français commencent à avoir
la nausée.