@Deborah,

Depuis mon enfance, j’ai cotoyé des musulmans(nes) certain(e)s sont devenus des amis, aujourd’hui encore je vis parmi eux... Il y a ceux qui sont là depuis plusieurs générations, (qui n’ont pas été éduqués dans une madrassa) et avec qui les rapports sont cordiaux...

puis les nouveaux arrivants, jeunes femmes portant le hijab noir avec bandeau, couvertes même en été de la tête au pied de vêtements informes, et de cols roulés,( choses qui n’existaient pas dans la france des années 60).. plus portées vers le communautarisme..

J’ai vu un jour, des barbus arriver devant notre immeuble haranguer nos « p’tits jeunes », coran à la main, j’ai vu ceux ci agenouillés dans la rue devant les boites à lettre pour la prière à la « demande » des dits barbus, qui heureusement ne sont plus revenus...Renoncer à la bière fraiche et à la cigarette ce n’est pas facile :)

J’ai entendu les confidences de ces jeunes garçons dont certains ne trouvent pas à se marier, parce que les filles qui leur plaisent ne sont plus vierges et qu’ils ne peuvent ramener à la maison ces jeunes filles, la famille ne l’accepterait pas (ce sont les mots exacts).

Il y a d’un côté la gentillesse, le respect des personnes agées, le sens de la solidarité et du partage (je recois des makrouts lors de l’Aid) toutes choses si présentes dans les sociétés orientales et de l’autre le poids de la religion sur certains aspects de la vie, qui ne sont pas des moindres..

Les choses pourraient évoluer petit à petit, si ce n’étaient ces groupes fondamentalistes qui, profitant du malaise inhérent à la différence des cultures et dont on peut dire que le point central est le statut de la femme en Islam, proposent comme solution le retour à un islam rigoriste, donc une distance entre le mode de vie occidental et le mode de vie oriental qui passe par un rejet du premier et l’instauration projeté d’un califat...

.et là, le dialogue ne sera pas possible...