Monsieur,
A force de lever un doit accusateur sur chacun de vos contemporains en les traitant de ’’déviants’’ par rapport aux critères que vous avez au préalable établit, vous oubliez sans doute que la première des déviances est de vouloir changer l’autre, de le formater selon son propre modèle. En ces termes ; le seul déviant sur cette page ne semble être nul autre que vous même, peut être est-ce pour venger certaines de vos déceptions où alors du fait d’une éducation rigide et inflexible que vous mordez tout le monde à vous en rompre la mâchoire.
Plutôt que de vous conforter dans la critique haineuse et improductive , gardez donc toute cette belle énergie à vos fins propres, là ce genre de discours n’aura pas de dangereuse conséquence. Car vous employez beaucoup de mots faisant appel au spirituel (institutionnalisé) dont celui de ’’perversion’’, ne trouvez-vous pas que dans une société qui chute si facilement dans la haine mutuelle il ne soit pas pervers de tenir ce genre de propos ? Je vous assure qu’il n’ait pas nécessaire d’encourager les gens à se détruire, seuls, ils y parviennent déjà très bien.
Si vous regrettez tant cette ’’bonne période’’ d’autrefois c’est que vous n’en connaissez peut être que des rudiments caricaturaux de la réalité, ou bien que vous appartenez à la ’’classe supérieure’’ qui seule jouissait d’une liberté relative, ce dont je doute assurément.
L’âge d’or n’existe pas, c’est une évidence, mais ce qui élève un minimum ce monde est la volonté d’une partie de la population de mettre tout en œuvre pour que demain soit meilleur. Ce n’est pas en larmoyant sur un passé engoncé dans des traditions et saucissonné par des principes que l’on peut réfléchir librement. Je ne vous rejoins dans votre article que sur un point : l’école est une sale chose, le mieux qui puisse lui arriver est de disparaître, elle est le temple du formatage, de la destruction des individualités, du savoir approximatif et de la non ouverture d’esprit. Pourtant elle est la seule solution à l’heure actuelle, alors il semble qu’il faille faire avec...