Vous y croyez vous à vos embrouillaminis ? On doute..
Le monde de l’Art est plein d’ânes, de filous, de caves, de crédules, de vendus, de cupides, de crétins, de politiques, d’« hommes d’affaires », de ploucs, d’« experts » cher Tibère..
..ça la « valeur ».. ! De Rothko à Pikassault, de Pollock à Buttock-Asshole
La crise des ânes
Un homme portant
cravate se présenta un jour dans un village. Monté sur une caisse, il cria à
qui voulait l’entendre qu’il achèterait cash 100 euros l’unité tous les ânes qu’on
lui proposerait. Les paysans le trouvaient un peu étrange mais son prix était
très intéressant et ceux qui topaient avec lui repartaient le portefeuille
rebondi, la mine réjouie. Il revint le
lendemain et offrit cette fois 150 euros par tête, et là encore une grande
partie des habitants lui vendirent leurs bêtes. Les jours suivants, il offrit
300 euros et ceux qui ne l’avaient pas encore fait vendirent les derniers ânes
existants. Constatant qu’il n’en restait plus un seul, il fit savoir qu’il
reviendrait les acheter 500 dans huit jours et il quitta le village.
Le lendemain, il
confia à son associé le troupeau qu’il venait d’acheter et l’envoya dans ce
même village avec ordre de revendre les bêtes 400 l’unité. Face à la
possibilité de faire un bénéfice de 100 dès la semaine suivante, tous les
villageois rachetèrent leur âne quatre fois le prix auquel ils l’avaient vendu
et pour ce faire, tous empruntèrent.
Comme il fallait s’y
attendre, les deux hommes d’affaire s’en allèrent prendre des vacances méritées
dans un paradis fiscal et tous les villageois se retrouvèrent avec des ânes
sans valeur, endettés jusqu’au cou, ruinés.
Les malheureux
tentèrent vainement de les revendre pour rembourser leur emprunt. Le cours de l’âne
s’effondra. Les animaux furent saisis puis loués à leurs précédents
propriétaires par le banquier.
Celui-ci pourtant s’en
alla pleurer auprès du maire en expliquant que s’il ne rentrait pas dans ses
fonds, il serait ruiné lui aussi et devrait exiger le remboursement immédiat de
tous les prêts accordés à la commune.
Pour éviter ce
désastre, le Maire, au lieu de donner de l’argent aux habitants du village pour
qu’ils paient leurs dettes, le donna au banquier, ami intime et premier
adjoint, soit dit en passant.
Or celui-ci, après
avoir rétabli sa trésorerie, ne fit pas pour autant un trait sur les dettes des
villageois ni sur celles de la commune et tous se trouvèrent proches du
surendettement.