De toutes façons la question ESSENTIELLE est de savoir si oui ou non, les citoyens vont se décider à regarder la réalité EN FACE.
Comme vous l’avez très bien expliqué, Monsieur Jutier, le scandale premier est celui de l’arnaque de l’argent-dette.
D’aussi loin que l’on puisse se souvenir, la politique a TOUJOURS été dirigée non pas depuis les palais de la République, mais depuis les arrières-cours des banquiers et de leurs organes de transmission (gouvernements, « représentations » diverses et variées comme les « commissions », véritables outils dictatoriaux aux mains de mafieux et de parasites).
Le mouvement des indignés est tout à fait opportun, mais encore faut-il qu’il ne soit pas politiquement récupéré (...il l’est déjà !) et qu’il mette l’accent sur les véritables scandales :
1/ la confiscation de la souveraineté individuelle depuis des siècles, par l’intermédiaire de cette oligarchie qui se cramponne au pouvoir comme les tiques sur leur victime.
2/ l’arnaque « légalisée » de l’argent-dette, avant dernier échelon avant la dictature mondiale, c’est à dire, la suppression des « problèmes liés à la finance et à la gestion calamiteuse » et l’instauration d’une monnaie unique (celle des banksters, cela va sans dire...).
Pour ceux qui viendront dire qu’il s’agit d’une théorie « conspirationniste », dites-moi à partir de quelle date les « acquis » nous ont permis d’être VERITABLEMENT souverains, c’est à dire, qu’ils nous ont permis de nous exprimer de façon à être ENTENDUS.
JAMAIS.
Quelques soient les partis au pouvoir, le citoyen n’a jamais eu aucun choix que celui d’avaliser, par « obligation », les décisions prises par d’autres.
Le referendum tels que prévus par notre constitution n’est qu’un simulacre de plus, à côté de celui d’élections « libres »...
Le fait de se voir imposer des monnaies successives, de n’avoir AUCUN moyen d’action efficace ni d’occasion de s’exprimer directement sont des éléments qui permettent de constater que nous vivons au sein de systèmes dictatoriaux.
Se contenter de mots comme liberté , égalité, fraternité inscrits sur des feuilles de papier ou les frontons des bâtiments publics ne changent rien à cet état de fait.
Il suffit de voir comme les polichinelles sur la scène politique (à prendre au sens propre) s’agitent lorsque les citoyens commencent à ne plus se laisser manipuler.L’exemple grec est saisissant !
Voilà que Papandreou parle de referendum.....
Quelle farce !
Rappelez-vous donc de « notre » referendum en France sur l’adoption du traité de Lisbonne en 2005 !....
Nous avions voté non, me semble t-il....et pourtant ce traité nous a été IMPOSE, comme tout le reste, d’ailleurs....« grâce » à l’outil (article 49-3) qui fonctionne toujours en parallèle et permet au gouvernement de peser sur les décisions en dernier ressort.
Mais en France c’est vrai que nous ne vivons pas en dictature et que nous sommes libres... !