Pour info, cette réaction de l’udf...qui est vraiment pauvre en moyens par rapport à la puissante UMP : les deux tiers de son budget de campagne depensés en un dimanche UMP...
Je cite : "Maurice Leroy dénonce « le sacre de l’empereur » Sarkozy et « les dépenses pharaoniques » du congrès de l’UMP
« Il faut arrêter avec ce cinéma et cette gabegie financière » a déclaré Maurice Leroy à propos du congrès de l’UMP. Pour le député UDF, c’est beaucoup d’argent dépensé pour un non-événément à un moment où la situation de la France nécessite que l’on réduise la dépense publique.
« Ces dépenses pharaoniques, les Français n’en veulent plus. Nous sommes en République, ils n’attendent ni sacre impérial, ni sacre royal » a estimé Maurice Leroy.
Le député UDF a fait remarquer que les auditeurs qui s’exprimaient à la radio ce matin, ont parlé du « sacre de l’empereur » et « d’intronisation » de Nicolas Sarkozy, ce qui signifie « mettre sur le trône ». Maurice Leroy a affirmé que dans sa circonscription du vendômois comme à la radio, les gens dénoncent « le culte de la personnalité » et ils se demandent si cela augure de la suite.
Le député UDF du Loir-et-Cher a même parlé « d’un côté berlusconien » en entendant les orateurs défiler à la tribune : il suffisait de prononcer le mot de Nicolas Sarkozy pour se faire applaudir. Il n’y avait nul élément de programme et de projet.
Maurice Leroy est cependant convaincu que le duel annoncé Sarkozy-Royal n’aura pas lieu quand il entend ce qui se dit sur le terrain, et non dans les médias. D’ailleurs, un sondage récent révèle que 34% des Français ne veulent pas d’un second tour Sarkozy-Royal.
Le député UDF est convaincu que les électeurs vont se reporter sur François Bayrou car il n’est « ni impérial, ni royal, ni pharaon » : « loin du bruit, du tapage médiatique et du flot d’argent, François Bayrou est à l’écoute des Français, il est sur le terrain : il creuse naturellement et tranquillement son sillon ».
Maurice Leroy est convaincu que les Français ne croient pas que l’on pourra par exemple s’attaquer au chômage un camp contre l’autre car sans rassemblement, on ne parviendra pas à réformer le code du travail, à s’attaquer aux charges sociales et à diminuer la paperasserie administrative qui pèse sur le pays.
Pour lui, les Français attendent comme en Allemagne et en Autriche, que la droite, la gauche et le centre se rassemblent pour enfin réformer le pays."