A jymb
Je sens dans votre réaction une détresse et je la respecte. Je vous demande seulement, et sans faire dans la concurrence victimaire de réaliser ce que fut 132 ans déclarée golbalement d’oeuvre positive sans aucune nuance pour les millions de vies broyées. Les guerres et les invasions ne sont jamais propres. les résistances ne sont jamais en définitive jamais pures et sans quelque part. Au lycée, j’ai appris jeune le Chant des Partisans de Joseph Kessel et de Maurice Druon : « Ami si tu meurs un ami sort de l’ombre à ta place ». A la balle au couteau tuez vite..."
Pour le reste votre dernière phrase ne doit pas être une sanction sans appel. Il y a un espace pour une écriture de l’histoire à deux mains, si on veut qu’un jour on puisse redéfinir une nouvelle relation basée sur le respect mutuel, l’égale dignité et pourquoi pas une réciprocité. A titre d’exemple, l’Algérie a fait plus pour la langue française sans contrepartie que la plupart des pays qui émargent au ratelier de la francophonie... Qu’on se le dise, la langue française que l’on nous avait apprise-grâce en soit rendu à nos instituteurs qui ont su braver des interdits- à dose homéopathique était parler par moins d’un million de personnes -en 132 ans de colonisation . L’Algérie de 2011 contribue au rayonnement universel de la langue française en ayant former plus de 25 millions de personnes en cinquante ans. D’une certaine façon, l’Algérie a fait ce qu’il fallait faire pour la langue française continue à raoyonner dans le monde. C’est dire si elle n’est pas rancunière, elle demande seulement à ce que l’on reconnaisse que la colonisation ne fut pas pour les damnées de la terre que furent les Algériens ,un long fleuve tranquille.
Prof.C.E. Chitour