Je ne veaurez pas pour vous, mais je reprends ici un passge d’un de mes carnets de campagne que je publie régulièrement sur mon blog.
Les humoristes pris de court...
Le Monde publie un excellent article de Macha Séry sur Humour et politique. Une conclusion...qui n’est pas drôle : les politiques se transforment tellement en histrions que les humoristes en perdent l’inspiration.
Tout se passe « comme si la politique, devenue un spectacle avec ses piques assassines de tous côtés, ses sentences prudhomesques, ses « raffarinades », ses maladresses langagières et ses mensonges éhontés prêtant autant à l’affliction qu’à la galéjade, pouvait se passer désormais de la satire ».
C’est ce que laissait crûment entendre Guy Bedos à propos de Jacques Chirac, en 2002, rappelle Macha Séry : « Il n’a pas besoin des »Guignols« ou de moi. Il s’autoguignolise tout seul. Il n’y a rien à faire. Tu répètes ce qu’il dit, et les gens : »Ah, ce qu’il est con !’’ Un exemple parmi d’autres de jeux de rôles pas drôles.
Sur certains plateaux de télé, certains vont jusqu’à rire... d’eux-mêmes. Peut-être parce que, comme disent les québécois, « le rire est une belle façon de montrer les dents ». Pour mordre ou pour rayer le parquet ? Personnellement, cela ne ma fait pas rire...
Les élus ne doivent être ni des histrions ni des top modèle pour couverture de magazines. Encore une dérive de la démocratie ! Tous les moyens sont bons pour séduire l’électeur-consommateur qui zappe quand le sérieux l’emporte sur la frivolité.
Ne cherchez pas sur la carte la « présipauté » du « Groland » : elle se situe sur les bords de Seine. Au train où l’on va, Jules-Edouard Moustic (l’animateur de l’émission de Canal+) présentera le 20 heures de TF1...