Et si la postérité ne nous accorde pas de partager un jour le même siège au firmament des musicos, qu’à cela ne tienne, on se partagera notre irrésistible envie d’épater le public, avec ou sans elle.
pas de problèmes, vous avez vos adeptes, et j’en ai été et en suis encore.
un régal, ici :
http://www.padygros.ch/pdf/Padygros_Stories3.pdf
trop drôle :
On se partage les cent balles, c’était notre première télé. Il y a eu les frais, six quatre-vingts pour le vin, quatre quarante les clopes. Quand on pense, cette andouille de Tino Rossi il s’est fait au moins deux mille balles sur ce coup-là.
A la répète, le chef de plateau lui a demandé si c’était possible, enfin si il voulait bien se déplacer de quelques mètres pendant ses 3 minutes de play-back et descendre d’une marche, question cadrage.
Des clous. - Je suis chanteur, qu’il a répondu Tino, pas cascadeur. Ça fait treize francs chacun. Avec les cinquante centimes qui
restent, on ouvre une caisse commune.
du vécu à mourir de rire :
Le concert d’hier soir a fini chez l’habitant. Blanc de pays, production artisanale entièrement faite au rabot en ce qui concerne nos papilles gustatives. Robert s’allume une clope. Les vingt premières n’avaient aucun goût. Il nous arrête sur une aire de repos et on sort soulager les vessies.
C’est Alain le premier aux toilettes. Ça tombe bien, il avait foutrement besoin et y a qu’une place. Alors quand il entend derrière lui le bruit caractéristique d’une vessie qui se vide sur de la faïence française et la voix de Pierre-André qui dit « C’est trop haut ces cagouinces, c’est pas pratique », il se retourne pour comprendre, et il le voit en train de pisser dans le lavabo. Classique, à mettre sur le compte de la fatigue.
Là-dessus, Gérard arrive et ouvre sa braguette : « Y sont vachement trop bas, tu veux dire », et il pisse dans la poubelle. « Et alors la brosse à cheveux je te raconte pas ; regarde, c’est dègue, on dirait un balais de chiottes ». Alain évite l’impact du balais de justesse.
- Déconne pas, ça pue ! - Vous venez, les mecs ? Voilà, on arrive. A Genève, il y a des copines, des mamans
malades, des enfants qui se préparent. Des concours où il faut marcher le plus longtemps possible tout en pissant (un soir, Olivier a tenu presque 400 mètres, la queue à la main), et là, sur l’aire d’Epoisse, kilomètre 339, c’est ceux qui ont le plus ri qui en ont mis le plus contre le mur. Avec la fatigue, c’est les gags les plus cons qui font rire le plus. Après, on s’endort dans le bus.
J’ai été aussi tourneur de groupes, et vous... comprend parfaitement !