Au delà du personnage de Sarkozy, il est bien peu d’hommes politiques qui ne se mettent pas dans la main des investisseurs économiques.
L’idéal de nation, ou de défense du groupe, dans la notion de progrès social, n’a aucune importance pour eux.
Ils représentent juste les actionnaires, ce monde du fric qui a tissé sa toile d’araignée, en se moquant des anciennes frontières, en jouant, c’est un comble, sur la fibre universaliste.
Ne nous leurrons donc pas. Il ne suffira pas de changer de bonhomme.
Faudra s’attaquer à ce système qui vacille, mais qui garde une capacité d’encaissement et de renaissance assez incroyable.
Le roi est nu et la révolte des indignés nous montre la feuille de vigne derrière lequel il tente de se cacher encore. « Si ca ne marche pas, c’est bien la preuve qu’il reste des entraves » disent -ils. Le même discours que les communistes d’autrefois qui réclamaient encore plus de communisme quand le système calait.
Désigner ce « un pour cent ! » est un formidable raccourci, mais très salvateur.
Il scie au pied toutes ces tentatives de déplacement du débat, mettant parfois la capacité des exclus à s’autonomiser et à réussir, le clivage expliqués par des causes marginales ( appartenance à une groupe social, couleur de peau ; pratique pour diviser et culpabiliser les gens, tout en leur donnant la petite jouissance d’appartenir « encore au bon camp).
L’obscénité du monde présent est totale. Il ne faudra pas qu’un petit replatrage pour s’en sortir .L’impossibilité du monde économique a esquissé un semblant d’évolution, particulièrement remarquable à leur façon de freiner devant la mini révolution que représenterait la loi Tobin est révélatrice.
»C’est un principe" Disent-ils.
Ces gens là sont habitué à fonctionner maintenant sans règles, et même quand elles existent ( sur les banques censées ne pas avoir de fonds de placements dans les paradis fiscaux) à s’en moquer, tant le personnel politique est dans leur poche.
Mais j’en suis revenu à mon point de départ.