Si mon article est par vous jugé « mauvais » parce que vous n’êtes pas d’accord avec moi, c’est votre problème. Si vous le trouvez mauvais parce que mal écrit, mal construit, mal argumenté , vous entraînerez chez moi chez moi une relise en cause salutaire. Peut-être trouverz-vous mauvais aussi l’éditorial que je viens de publier sur mon blog ? Dites-moi...Même si, sans doute, il ne satisfait pas vos r^ves de militant (que je respecte)...
"Après de fête de l’UMP, la « gueule de bois »... pour les concurrents de Sarko
Julien Dray peut bien crier au secours : « La droite violente revient », « c’est inquiétant pour les citoyens »
François Hollande peut bien crier au scandale devant « la captation d’héritage » de cette droite qui ose faire référence à Jean Jaurès et devant la « tactique d’évitement » de Sarkozy qui oublie le « bilan » du gouvernement dont il fait toujours partie.
Ségolène (qui a passé son dimanche à la campagne, chez des paysans « qui réussissent » et dans cette France... « respirante ») peut toujours jouer les indifférentes...
Le PS a pris un coup sur le cailloux avec la prestation de Sarkozy devant ses troupes « émues aux larmes », certaines que « tout est possible », en admiration devant le « petit Français au sang mêlé » qui veut rassembler « tous les Français sans exception »...
De tous les éditoriaux de ce matin, celui de Laurent Joffrin dans « Libération » est sans doute le plus pertinent :
« Un homme qui cite Jaurès, Hugo, Mandel et Zola peut-il être entièrement mauvais ? Un homme qui veut une démocratie « irréprochable » peut-il être accusé de lepénisme rampant ? Un homme qui parle longuement du « droit opposable » pour les mal logés et pour bien d’autres est-il ultralibéral ? On dira que c’est la part de cynisme bien connue chez Nicolas Sarkozy. (...) Mais oui, cet homme est dangereux : avant tout pour la gauche. ». Très juste !
Joffrin poursuit : « Il n’est pas le César ou le Napoléon qu’on voit parfois en lui. Plébiscité par son camp, seul maître à bord sur le vaisseau du conservatisme moderne, il n’a pas eu besoin des grenadiers de Murat, chers à de Villepin, pour s’imposer. Il a triomphé par l’énergie, le talent, l’organisation. Il tient son affaire : c’est bien ce qui inquiète. Le danger est maintenant bien identifié : un champion maître des médias comme de lui-même, de l’Etat, de son verbe et d’une machine redoutable.(...) »
Eh ! Oui. Il a même été encore plus performant, plus émouvant et plus séducteur dans son plateau du JT de TF1 que sur la scène de la Porte de Versailles : un artiste tout terrain ce Sarkomalin, comédien de talent qui sait jouer de la voix et du geste dans des improvisations ...bien préparées. Dans la « politique-spectacle » que nous connaissons, cela compte, bien sûr. Et cela peut se compter en voix. Oui, il a « changé » parce que, la fonction créant l’organe, Sarko-le-Petit à su prendre la hauteur qu’exige le poste qu’il brigue.
La barre est haut placée. A lui de ne pas faire le ou les faux pas qui font dégringoler. Mais qui encore prédire qu’il risque de s’effondrer dans le trimestre qui vient. A ses concurrents, plongés dans une situation pleine de « gravitude », de s’y adapter... sans forcément jouer dans les mêmes registres.
Son programme attrape-tout présente bien des faiblesses et des contradictions exploitables. Et ce qu’il a fait n’est guère rassurant dans la perspective de ce qu’il pourrait faire dans une république usée qu’il refuse de réformer en profondeur.
Mais en attendant, ce lendemain de fête donne la gueule bois ...à ceux qui n’y ont pas participé. C’est un constat, non une marque de satisfaction personnelle."