Ah ben par exemple si les grecs avaient votés non à l’euro ? On aurait vu les eurosceptiques courir pour quitter le pays avant que les gens comprennent.
Explication :
- La grêce est en faillite. Du jour au lendemain, elle doit faire avec ses rentrées d’argent disponible. Comme le budget n’est pas à l’équilibre même si l’on enléve le remboursement de la dette, les dépenses d’état doivent chuter de 2.5%.
- La grêce sort de l’euro. Les eurosceptiques font hourra. En attendant c’est un processus qui va prendre plusieurs mois voir années. Les gens qui ont un QI sortent leur argent des banques quand l’euro est encore la. Quand la dévaluation arrive, ils ont fait une belle plus value. Comme les gens moins cons ont plus de fric, les banques doivent rapidement être nationalisées et ne peuvent plus préter à l’économie grecque. La croissance s’effondre, les rentrées fiscales diminuent et le premier point s’aggrave, l’état doit encore plus baisser ses dépenses.
- Au passage on dévalue, les ménages n’ont plus de fric car tout ce qu’ils importent est cher, les entreprises qui importaient font faillite. La croissance s’effondre l’état ne peut plus se financer.
- Les entreprises découvrent que leurs emprunts sont libéllés en euros, elles font faillite. Histoire de les aider un petit peu, plus aucun préteur étranger ne leur préte car ils ont très bien compris ce qui va arriver. Seules celles qui ont de grosses réserves de cash prospérent en rachetant les autres pour une bouchée de pain. La croissance s’effondre, l’état ne peut plus se financer.
- Les étrangers comprenant que toute affaire commerciale avec les grecs présente de gros risques de ne pas être livrés ne font de commerce que si les prix sont très très bas. En fait, il reste plus fiable de faire du commerce avec la chine.
Ce que vous souhaitez bande d’eurosceptiques débile c’est ce qui est arrivé aux russes début 1990. La conséquence fut une baisse du PIB dee près de 30% en quelques années, une très forte hausse de la pauvreté et de la mortalité, une destruction totale de l’appareil d’état. Ils ne s’en sont sortis que grâce aux matiéres premiéres (de même que les argentins). Or pour rappel ce que la Russie et l’Argentine avaient les grecs ne l’ont pas.
Si le non avait été voté, il n’aurait pas fallu 6 mois avant que les gens regrettent amérement le bon temps de l’austérité...