dépenser de l’argent pour l’éducation est primordial a condition que ce soit a bon escient.
Pour moi l’enseignement de langues marginales est du même ressort que la chaire d’astrologie de la Sorbonne, une lubie d’élu ou un retour d’ascenseur électoral.
S’il faut étudier l’auvergnat, que ce soit en khâgne, mais pas en primaire.
Le rôle de l’école de la république est de préparer les enfants a comprendre (affronter) le monde qui les entourera, et je ne vois pas en quoi l’enseignement d’un idiome régional, départemental ou communal moribond pourrait dans ce cadre prendre la place d’une langue étrangère.
Commençons par apprendre correctement la langue nationale a l’école , libre a chacun s’il le souhaite d’apprendre le niçois médiéval ou le haut savoyard en cours particulier au même titre que le piano la danse ou le foot, cela relève de choix privés
Sinon, effectivement, réclamons aussi le catéchisme a la maternelle , et la charia a la cantine, et supprimons Darwin des manuels de SVT.
Et comment on fait, sur le plan de l’égalité républicaine, pour que le petit parisien ai aussi l’accès a une langue régionale, on lui apprend le breton s’il est a Montparnasse, et ’Auvergnat s’il est dans le 5eme ???
.Par contre, et cela est très clair pour moi, pas un sou d’argent public a l’enseignement privé, confessionnel ou non,
Notre système bien que dégradé permet encore a tous de s’en sortir quelle que soit son extraction et ce n’est pas le moindre de ses qualités.
Et puisque vous évoquez honteux financement par la collectivité laïque des écoles confessionnelles, avant de défendre l’enseignement de l’alsacien en maternelle, ne pourrions nous pas nous rejoindre sur l’abandon de ces grotesques es reliquats du concordat qui imposent le cathéchisme et les crucifix dans les salles de classe d’Alsace Lorraine ??