Il est à certain égards, surtout pour la Grèce, regrettable que le processus envisagé au départ par Papandréou ne soit pas arrivé à son terme.
Référendum en janvier ou février.
De nouvelles « grèves générales » organisée par le PC, les syndicats de la fonction publique, accompagnés de l’agitation habituelle de groupuscules d’extrême gauche (voir les comptes rendus de leurs camardes français sur le net sur leur caractère complètement groupusculaire).
Hier on voyait des images de manif devant le parlement. Filmé en rang serré ils donnaient une impression de nombre tant que la caméra ne faisait pas l’erreur de prendre un peu de recul. Pas grand monde. Beaucoup de drapeaux rouges.
En perspective:1 mois et demi de campagne pour le non
Décembre : plus d’argent pour payer les fonctionnaires.
On aurait pu voir tout d’un coup, les mêmes agents publics dans la rue, mais cette fois ci vraiment massivement, faisant pression pour que le gouvernement ratifie l’accord et que les grecs votent oui....voir pour ne pas attendre le référendum.
Mais la rigueur et l’austérité, cela peut signifier 20, 30 40% de baisse des salaires des fonctionnaires, mais le chômage total pour les autres. Car quand on nous dit c’est affreux, l’état baisse les salaires, on oublie de préciser qu’il ne baisse à court terme que ceux qui dépendent de lui.
On aurait pu assister au spectacle assez paradoxal mais pittoresque de forces de gauche et syndicats de la fonction publique descendant dans la rue pour exiger un plan de rigueur sévère et d’urgence et les contribuables du privé refusant absolument que l’on baisse les salaires des fonctionnaires...