à l’auteur :
J’ai voté pour votre article, bien que je ne sois pas aussi optimiste que vous. Mais, ça fait du bien quand on peut sentir sur son visage un vent léger qui chasse un peu la grisaille de l’actualité ...
Pourtant, il faut bien reconnaître que ce qui se passe aujourd’hui, en Europe et ailleurs, dépasse l’entendement.
C’est probablement la première fois, depuis les années 30, que le monde capitaliste mondialisé doit faire face à une crise d’une telle ampleur. Et malheureusement, elle est loin d’être terminée. La pauvreté a progressé d’une manière inquiétante en Allemagne, aux USA, en GB, dans les pays de l’Europe du sud. Les Grecs, s’ils acceptent toutes les restrictions qu’on leur impose, en ont pour près d’une génération pour sen sortir. S’ils s’en sortent. Les Espagnols, les Portugais et, peut-être demain, les Italiens et ... nous les Français, nous allons devoir nous serrer durement la ceinture (cf. Fillon « Le Budget 2012 le plus rigoureux depuis 45). Quand je dis nous, il s’agit des peuples - mais vous l’aurez compris.
Je ne m’étendrai pas sur les malheurs de l’Afrique et de certains pays asiatiques où c’est le comble de l’horreur.
Ce qui est le plus difficile à comprendre, c’est qu’il semble qu’il n’y a pas d’espoir à moyen terme (dix, vingt ans ou plus ...). Les gens vont se retrouver en »état de choc« , pour reprendre le titre du livre de Naomi Klein. Ils auront le choix soit de se révolter (le »tout casser« ), soit de se résigner dans un morne désespoir, avec le danger de voir la démocratie se transformer en une sorte de dictature oligarchique »molle« . Mais, Il reste le pire : une »vraie" guerre, comme au XIX° et XX° s.
Comme vous le voyez, je ne partage pas votre rafraîchissant optimisme. Peut-être, parce que je n’ai pas de solution satisfaisante à proposer.
Une petite lueur d’espoir, pour terminer : Cassandre s’est quelquefois trompée...