Je ne polémique pas, j’essaye de dialoguer, mais avec un sourd, c’est pas évident. J’admets la validité de votre point de vue par ailleurs, je l’ai déjà dit plus haut. Mais alors il n’y a plus de raison de discuter de quoi que ce soit, car tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Laissons le professeur Pangloss et M. Allègre de côté un instant, voulez-vous ?
Inflation : hausse continue du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d’achat de la monnaie. Elle est généralement exprimée par la variation annuelle en pourcentage d’un indice des prix à la consommation tel que l’IPCH.
Cette définition vient de la BCE.
L’inflation est la perte du pouvoir d’achat de la monnaie qui se traduit par une augmentation générale et durable des prix. Elle doit être distinguée de l’augmentation du coût de la vie. La perte
de valeur des unités de monnaie est un phénomène qui frappe l’économie
nationale dans son ensemble, sans discrimination entre les catégories
d’agents. Pour évaluer le taux d’inflation on utilise l’indice des prix à la consommation (IPC). Cette mesure n’est pas complète, le phénomène inflationniste couvrant un champ plus large que celui de la consommation des ménages.
Voilà celle de l’INSEE. On peut en trouver encore une bonne dizaine, ce qui me fait dire qu’elles sont toutes incomplètes ou inexactes. Ce sujet est d’ailleurs l’un des plus controversés en matière d’économie. En outre, le concept d’inflation est incompréhensible ou inutile si on ignore le concept de valeur. Et on arrive là à la limite de la « science » économique : les diverses théories de la valeur couramment admises (Marx, Keynes, Fridman, Ricardo... choisissez votre champion) sont au mieux complémentaires, au pires incomplètes ou fausses. Je n’ai pas la réponse à cette question de la valeur, j’essaye simplement de réfléchir de façon empirique.
Ce que ces définitions ne disent pas clairement, tout en tournant autour, c’est que si votre baguette qui « valait » 3 francs avant en « vaut » maintenant le double (1 eur = 6,56 fr), c’est peut-être que pour rentrer dans ses frais, votre boulanger est obligé de vous demander deux fois plus de francs. Autrement dit, c’est que vos francs « valent » deux fois moins. Et quand on a un doute sur la « valeur » du franc, et des devises papier en général, que fait-on ? Eh bien, on le compare à quelque chose dont la valeur est restée prodigieusement stable depuis des millénaires. On peut aussi choisir de considérer la parole des économistes comme référence absolue en matière de vérité. À chacun de voir ce qui lui convient le mieux.
Loin de moi l’intention de vous faire dire ce que vous n’avez pas dit, désolé si je n’ai pas été assez clair dans mon point 2. Je développais simplement ma pensée suite à ce que je disais au début de mon post.