Kerjean, même si j’aime beaucoup Henri Verneuil et Mille Milliards de dollars comme vous, je ne peux que déplorer votre attaque. Voici ce qu’est la FAF :
A l’origine, la French-American Foundation (FAF) [1] a été créée par trois éminents Américains en 1976 : James G. Lowenstein, James Chace et Nicholas Wahl. Les deux premiers étaient membres du très influent CFR (Council on Foreign Relations) où s’élabore la politique étrangère américaine tandis que le troisième était professeur de science politique. Ces représentants américains se sont appuyés sur des Français occupant de hautes fonctions.
Ainsi, on retrouve un des fondateurs de la revue Le Point, Olivier Chevrillon ; le président de Péchiney, Pierre Jouven ; le futur représentant du comité exécutif de EADS, Jean-Louis Gergorin qui travaillait au ministère des Affaires étrangères ; le futur président de l’Institut français des relations internationales (IFRI), Thierry de Montbrial...
Le lancement officiel de la FAF eut lieu grâce à la proposition du président Giscard d’Estaing, lors d’un repas à l’ambassade de France à Washington le 18 mai 1976, en présence du président des Etats-Unis, Gerald Ford et du secrétaire d’Etat, Henry Kissinger. Le but recherché, comme le rappellent les textes officiels, est le suivant : « L’objectif de la Fondation franco-américaine est de renforcer la relation franco-américaine considérée comme un élément essentiel du partenariat transatlantique. » Cette formulation atlantiste recèle, bien évidemment, beaucoup de choses.
Il est à noter que Dupont Aignan a demandé à ce que son nom soit retiré de la liste. Trop gênant peut être ?