Très bon article, aussi documenté que politiquement incorrect.
Car enfin, qu’est-ce qu’on nous bassine avec ces « avancées prometteuses » depuis 30 ans, dont on lit en fin de dépêche qu’il ne faut pas espérer de résultat concret avant 10 ans. Puis dont on n’entend plus parler du tout.
Oui, le cancer tue comme jamais. On crève toujours en 6 mois d’un cancer du pancréas, du foie ou de l’estomac. En un an de celui du moumon ou d ela gorge ( moyenne médiane).
Oui, nous n’avons fait aucun progrès en ce domaine.
Les cancérologues devraient se faire tous petits tous modestes. Au lieu de pavanner.
Une chose m’a toujours étonné : on connait le processus de cancérisation ( developpement cellulaire anarchique) depuis pr§s de 100 ans , et on en est toujours au méme point, c’est à dire les conseils de bonne femme ou de comptoir (ne fumez pas, ne buvez pas).
Or une maladie récente, le sida, techniquement complexe ( ce n’est pas une maladie, mais un syndrome donnant des maladies) a été sinon bloquée, du moins très enrayée, dans les pays occidentaux. Pas de vaccin ni de guérison définitives, certes, mais des taux de survie passés de 6 mois (époque Le Luron) à 20 ans.
On aimerait bien une telle efficacité pour le cancer.
Pourquoi des progrès notables dans un cas, rien dans l’autre ? Alors que la probabilité de developper un cancer pour un Européen ou un américain du Nord est 300 fois plus importante que celle de contracter le sida ?
La seule chose sur laquelle je ne suis pas d’accord, c’est sur l’aspect « pompe à fric » et rente de situation des traitements de cancérologie. Pour dire que cela ne marche pas, il fallait mettre le paquet, longtemps et sur un volume important de patients. C’est fait.
On peut en effet dire à présent que cela ne fonctionne pas. Il n’y a rien à regretter.
Ce qui me choque, puisqu’on parle de fric, c’est l’enc... de Crozemarie, de l’ARC, qui s’est fait la malle avec le fric des cancéreux...
Ca oui, ca m’a choqué. La maladie l’a rattrapé, parce qu’il y a parfois une justice immanente.