L’autre contradiction - démographique, cette fois- est la suivante : on n’a jamais autant contracté le cancer, on en meure plus que jamais (en volume). Et pourtant, on nous bassine avec l’augmentation de l’ésperance de vie (réelle, en valeur absolue).
Le fait est que ceux qui ne contractent pas le cancer vivent plus vieux que jamais, ce qui tire la moyenne à la hausse.
Mais le cancer frappe plus que jamais. Et en général dans la décennie 55/ 65 ans, la « zone rouge ». Cela veut dire que sans le cancer, et vu la baisse de la mortalité infantile et accidentelle depuis 15/20 ans, il y aurait beaucoup de centenaires.
Catastrophique pour nos finances publiques et notre dette....
Car pour l’état, rien ne vaut un cadre supérieur ( ca rapporte plus) qui cotise 40 ans pour sa retraite... qu’il ne touchera jamais, puisqu’il va décéder d’un cancer au moment de la prendre (aux alentours de 60 ans).
Bref, le déficit du régime des retraites serait dramatiquement aggravé par le traitement efficace du cancer.
A méditer.
Pour les finances publiques, et malgrè leur contorsions hygiènistes de commande, rien ne vaut un fumeur / buveur.
Ca cotise ( retraite, taxes tabac/ alcool) et ça touche pas.. Le rêve.
Bref, sus aux buveurs d’eau minérale et aux pappys-joggeurs...
Puisque la mode est aux indignés, indignez -vous....sur les bons sujets...
PS : désolé pour l’apparté, mais votre article tirait par moment le discours sur le terrain économique.