En
effet, en allant un peu plus loin, soit une baisse de 50% de ces salaires, et en y ajoutant celui des députés, sénateurs,
et conseillers généraux ou régionaux, l’économie annuelle réalisée atteindrait
les 42 milliards d’euros.
lien
en première, un extrait d’un article à venir....
Et
puis, il faudrait supprimer les IRFM (indemnités représentatives de frais de
mandat) qui représentent pour chaque sénateur et député, près de 6000 € par mois et qui choquent nos
voisins danois. lien
Si
on imitait ceux-ci, et si on limitait les remboursements de frais aux
justificatifs fournis, l’économie annuelle serait de plus de 5 millions d’euros annuels, ce qui
n’est pas négligeable, d’autant que ces IRFM servent parfois, du moins en outre
manche, à la rénovation et à l’embellissement de leur domicile, allant jusqu’à
la location de films pornographiques. lien
Mais
en France, on ne sait pas trop où
part cet argent.
Puisqu’on
en est dans la rigueur, pourquoi ne pas l’appliquer aussi aux 233 membres du CESE (conseil économique et
social environnemental), puisque ceux-ci reçoivent un joli salaire mensuel dont
on cherche la justification. lien
Cet
organisme dont on apprend qu’il devrait contribuer à l’information des
citoyens, à favoriser le dialogue, conseiller le gouvernement, semble
ressembler à tout, sauf à ça. lien
Cette
assemblée coute tout de même 37,6
millions d’euros annuels au contribuable, soit en moyenne 161 000 euros annuels par membre.
Comme
le dit le politologue Jean Petaux, « c’est un mécanisme de rétribution
pour services rendus (…) la désignation des 40 personnalités qualifiées
résulte du fait du prince ».
Entre
Laura Flessel, ou Maud Fontenoy, en passant par Raymond Soubie, le conseiller
présidentiel, la proximité et l’allégeance présidentielle semble être l’un des
ressorts pour figurer au sein de cette assemblée. lien
On
comprend mieux pourquoi Hervé Mariton, le député UMP, à souhaité pour sa part la
suppression de cette institution qui d’après lui, ne sert à rien. lien