Mercredi 9 novembre 2011 :
La Bourse de Paris creusait ses pertes mercredi en fin de matinée et
perdait plus de 2 %, peu après l’envolée du taux italien à 10 ans au-delà de la
barre des 7,4 %, signe d’une défiance accrue envers le pays, malgré le départ
prochain de Silvio Berlusconi.
A 11H28 (10H28 HEC), le CAC 40 perdait 2,27% à 3072,08 points, dans un
volume d’échanges de 1,111 milliard d’euros, après avoir débuté la séance dans
le vert.
Le marché parisien a basculé dans le rouge en cours de matinée et ne
cessait de s’enfoncer, au rythme de la hausse du taux d’emprunt italien qui
dépassait désormais 7,4 %.
Ce niveau "augmente certainement la perspective d’un plan
d’aide" au pays, souligne Manoj Ladwa, analyste chez ETX Capital, qui
ajoute toutefois que l’Italie ne joue pas encore dans la même cour que la
Grèce.
Le départ annoncé de Silvio Berlusconi n’a pas suffi à soulager les
marchés, qui doutaient toujours de la capacité de l’Italie à faire face à ses
engagements budgétaires et à sa dette, d’autant que le pays a promis des
mesures à l’Union européenne (UE).
"Le départ de Berlusconi était attendu, mais le problème c’est que
des élections anticipées sont réclamées ce qui pourrait retarder les nouvelles
mesures", explique Dov Adjedj, vendeur d’actions chez Aurel BGC.
Les valeurs financières, en première ligne de l’aggravation de la
situation italienne, souffraient à l’image de BNP Paribas (-2,97% à 30,39
euros), Crédit Agricole (-1,88% à 5,05 euros) et Société Générale (-3,25% à
18,16 euros). Axa lâchait 4,26% à 10,12 euros.
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GBTPGR10:IND