Merci pour cet article intéressant.
Je me permets juste de faire 2 remarques :
- Révolte du peuple ? Cela parait fort improbable, même si le peuple le voulait et trouvait comment s’y prendre, le système est suffisamment verrouillé à une échelle inaccessible pour tout homme ou tout groupe d’hommes. Même si le président des USA le voulait individuellement, même si son parti politique le voulait en groupe, ils ne pourraient rien faire. L’alternative comme vous le dites c’est la chute du système que vous critiquez mais qui mènerait au chaos et/ou la guerre.
Il est d’ailleurs révélateur de voir des dirigeants expliquer une crise mondiale, avec des enjeux mondiaux, puis sanctionner des responsables locaux tel Berlusconi. Ça reviendrait à changer un directeur d’agence locale d’une banque pour espérer réformer le système bancaire. Il ne s’agit donc bien que de politiquette, de poudre aux yeux visant à faire croire le système économique vivant ou réactif. Cela rejoint le fait que nos politiciens nous disent au moins une vérité : le point central est la confiance des ménages, c’est la confiance dans le système politique qui rend possible ces agissements économiques. Cela leur demande des efforts et de nombreuses gesticulades, mais tant qu’ils le font, la confiance leur sera acquise. D’ailleurs enlevez ce cirque quotidien, supprimez les infos pendant un temps, laissez juste ce système économique seul suivre son cours sans ces disputailles politiciennes et autres annonces anxiogènes, et les ménages seraient perdus et perdraient confiance, diminuant leur consommation ( Etude INSEE 2009ISB14554).
- Au final, la solution la plus crédible, rien de très neuf, c’est le Temps et les progrès scientifiques qu’il nous apportera. Nouvelles ressources clés faisant tomber les frontières, autre humain aux nouveaux besoins, l’unité à l’échelle mondiale, ce sont les seuls éléments nouveaux qui pourraient changer les questions et les réponses. C’est davantage dans ce sujet que se joue le futur proche, à savoir l’avènement des nouvelles technologies et son acceptation par les hommes, avec les freins qui resurgissent d’une autre époque ( les religions par exemple... )