D’accord avec l’auteur. Nos « économistes distingués » prévoient tout, expliquent tout, savent tout. Mêmes leurs erreurs !
La « mondialisation heureuse » n’est plus, aujourd’hui, celle des États-Unis des années 90 au de l’Euroland des années 2000, mais celle de la Chine - une correction : l’Allemagne d’Angel Merkel a encore bonne presse, pour le moment.
En réalité peu importe qu’ils se trompent ou non ; le rôle des économistes consiste en réalité à « vulgariser » la propagande de la mondialisation ultra-libérale. Ils sont partie prenante dans la vaste manipulation des masses qui s’est accélérée avec la « fin de l’Histoire » en 89.
Quand les Européens ont dit oui à Maastricht, ils ont cru ce que les politiques et les économistes leur ont seriné depuis des années :« Il faut une Europe forte, elle vous garantira la paix, la prospérité et le bonheur ».
Dix ans après, ils expliquent doctement à ces mêmes peuples qu’ils ont vécu « au-dessus de leurs moyens à cause de ... l’Euro ». Comment s’étonner que les Grecs, mais aussi les Espagnols etc ... et peut-être demain nous, les Français, on se retrouve dans « un état de choc » (N.Klein) devant l’accumulation des déficits et des malheurs à venir.
Car que peuvent faire les peuples grec, espagnol, portugais etc ... aujourd’hui ? Rien. Aucune perspective d’amélioration. Sinon, faire un bond de cinquante ans en arrière. Ou « se vendre » à la Chine qui n’a que mépris pour ces « européens paresseux » qui ont refusé de souffrir au travail.
Certes, votre article excellent. Mais, il met trop l’accent sur les économistes. Ces derniers sont au mieux les idiots-utiles du système, au pire des propagandistes de la mondialisation qu’on veut imposer aux peuples en brisant toute velléité de révolte.