morice, la question n’est pas seulement de trouver la source. C’est aussi de faire cesser l’omerta.
C’est aussi la conclusion de la CRIRAAD :
Il y a urgence à déterminer l’origine de la contamination
Le plus préoccupant est le fait que plusieurs semaines après le début
de la contamination, aucune autorité, ni au niveau international, ni au
niveau national de quelque pays que ce soit, n’a été en mesure de
désigner l’origine de la contamination. Il y a urgence car les
populations proches de la source pourraient avoir été et être encore
exposées à des doses importantes.
S’agissant de l’iode 131 rejeté dans l’atmosphère, les doses subies
par ingestion dans les jours suivant le rejet peuvent être plus élevées
que celles liées à l’inhalation. Des irradiations inutiles peuvent donc
être encore évitées si les populations concernées sont informées et que
des mesures de protection sont prises.
Appel à signer la pétition pour la levée du secret sur les
résultats du réseau international de contrôle de la radioactivité
atmosphérique
Dans le contexte de la catastrophe de Fukushima en mars 2011, la
CRIIRAD avait dénoncé l’opacité concernant les résultats de surveillance
de la radioactivité atmosphérique effectuée par le réseau international
TICEN, pourtant financé par les états membres avec de l’argent public.
La CRIIRAD demandait que ces données soient rendues publiques pour
faciliter la gestion des conséquences de Fukushima ou de toute autre
contamination future. Les citoyens ont répondu massivement à cette
demande puisque l’on dénombre plus de 84 000 signataires. Mais il est
important que les citoyens continuent à se mobiliser pour que les choses
changent car le secret prédomine toujours.
Pour signer la pétition : http://petitions.criirad.org/?Petition-pour-une-transpare...