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Commentaire de Marc JUTIER

sur Les économistes ne sont pas la solution, ils sont le problème


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Marc JUTIER Marc JUTIER 18 novembre 2011 14:00

Merci pour cet article, nous sommes 100 % d’accord, en effet l’économie est une escroquerie intellectuelle cela ne fait aucun doute !

L’idéologie des escrocs c’est l’économie. Serge Latouche nous le démontre d’ailleurs très bien dans L’invention de l’économie, 263 pages chez ALBIN MICHEL, parue en octobre 2005. En s’appuyant sur un travail sémantique, l’auteur montre combien l’imaginaire économique est mouvant. Il récuse le caractère naturel, voire une quelconque fonctionnalité, de cette discipline et analyse quelques débats classiques comme la fonction de la monnaie chez Aristote ou l’invention de la notion de travail par la bourgeoisie. La prégnance de l’économie sur la vie des hommes n’est pas plus à démontrer que leur morosité et leur souffrance. Comment s’est construit notre «  imaginaire économique », notre vision économique du monde ? Pourquoi voyons-nous aujourd’hui le monde à travers les prismes de l’utilité, du travail, de la compétition, de la concurrence et de la croissance sans fin ? Nous avons inventé la valeur-travail, la valeur-argent, la valeur-compétition, et construit un monde où rien n’a plus de valeur mais où tout possède un prix. Au fil d’une passionnante mise en perspective historico-économique, Serge Latouche revient aux origines de cette économie que les premiers économistes appelaient la « science sinistre ». Servi par une brillante érudition économique et philosophique, cet ouvrage montre la manière dont s’est façonnée notre obsession utilitariste et quantitative. Extraits : Quesnay est le premier en 1767 à utiliser l’expression « science économique ». Le développement du capitalisme à la Renaissance donnera une grande impulsion à la vie économique et à la réflexion économique. Auteurs bourgeois, les mercantilistes au 17ème siècles veulent gérer l’Etat et la nation comme une grande maison de commerce et transposer au niveau « macro » les méthodes « micro ». Ils s’efforcent d’étendre à la société les recettes et procédés des marchands qui ont fait leur preuve : comptabilité et bilan. Ils font de l’ « arithmétique politique ». Faisant un pas supplémentaire, les physiocrates (1750-1775), voient la sphère matérielle de la société ou se crée et se consomme la richesse comme un corps vivant avec la circulation sanguine. L’économie est d’abord une science anglo-saxonne. Pourquoi ne pourrions-nous pas émettre l’hypothèse que les crises dites économiques que nous vivons sont en fait des crises culturelles liées à la sortie de l’économique ? Il est tellement difficile d’organiser des rapports sociaux et de produire une culture de l’au-delà du travail dans une société d’abondance qu’on peut penser que les sociétés recréent artificiellement des conditions de pénurie et de pauvreté, replaçant ainsi la question de la subsistance et du travail au cœur de lien social. Nous vivons l’acmé de l’omnimarchandisation du monde.

La révolution non violente est en marche !

“d’abord ils vous ignorent, puis ils se moquent de vous, puis ils vous combattent, puis vous gagnez” Gandhi

La prise de conscience des peuples est inéluctable.

Nous vivons une révolution paradigmatique, un changement de civilisation, c’est indéniable.

la victoire des peuples contres les banksters ne fait aucun doute.

L’oligarchie (Bilderberg, trilatérale, etc) et leurs serviteurs (technocrates, économistes et journalistes) sont en train d’être démasqués.

J’ai rassemblé ici quelques articles, vidéos et documents qui vous permettront d’avoir une vision plus claire de la situation.

http://www.lepost.fr/article/2011/11/05/2630758_la-revolution-non-violente-est-en-marche_1_0_1.html

10 bonnes raisons de faire à nouveau la Révolution.

http://www.syti.net/Revolution.html

Argent dette : Unissons nos indignations pour exiger l’abrogation de l’article 123. Première étape pour nous libérer des chaînes de l’argent dette.

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/unissons-nos-indignations-pour-103363

FRANCE : 100 % MONEY

http://www.facebook.com/groups/273649696005765/

Le but de ce groupe est de réfléchir à comment faire connaître le scandale de la Loi n°73-7 du 3 janvier 1973 sur la Banque de France et créer une dynamique citoyenne pour faire pression sur le futur gouvernement. Inscrivez vos amis et faites connaître.

Marc JUTIER

8 / Citations (du document la MONNAIE !)

Le jugement éthique porté sur le mécanisme du crédit bancaire s’est profondément modifié au cours des siècles. (...)A l’origine, le principe du crédit reposait sur une couverture intégrale des dépôts. (...) Ce n’est que vers le 17ième siècle, avec l’apparition des billets de banque, que les banques abandonnèrent progressivement ce principe. Mais ce fut dans le plus grand secret et à l’insu du public . Par essence, la création monétaire ex nihilo que pratiquent les banques est semblable, je n’hésite pas à le dire pour que les gens comprennent bien ce qui est en jeu ici, à la fabrication de monnaie par des faux-monnayeurs, si justement réprimée par la loi. Concrètement elle aboutit aux mêmes résultats. La seule différence est que ceux qui en profitent sont différents  « La crise mondiale aujourd’hui », Maurice Allais, Prix Nobel de Sciences Economiques 1988. Ed. Clément Juglar 1999.

Les mécanismes actuels du crédit reposent sur des bases en très grande partie irrationnelles, dont l’origine historique est tout à fait empirique, qui n’ont jamais cessé de se révéler très dommageables et qui n’ont jamais été pensés très sérieusement sauf par une minorité d’économistes, et cela aussi bien en France que dans les autres pays d’Europe occidentale et aux Etats-Unis. Maurice Allais soutenant un plan de couverture intégrale dans «  L’impôt sur le capital et la réforme monétaire » en 1977.

Si tous les prêts bancaires étaient remboursés, il n’y aurait plus ni le moindre centime en dépôt en banque, ni la moindre pièce ou le moindre billet en circulation. […] l’absurdité tragique de notre impuissance est presque incroyable mais c’est bel et bien la réalité. Robert Hemphill, dirigeant de la Federal Reserve Bank d’Atlanta dans les années 30 en préface de la première édition de « 100% Money » de I. Fisher.

Comme plusieurs d’entre vous ici le savent bien, le système monétaire contemporain est purement arbitraire, et la fabrication de l’argent dans le monde ne coûte guère plus que le prix de l’encre et du papier. Clifford Hugh Douglas (Newcastle - Upon Tyne, le 9 mars 1937).

Le privilège de créer et de produire de la monnaie est le plus opportun dessein d’un gouvernement. Par l’adoption de ces principes, le besoin ressenti depuis longtemps d’uniformiser la monnaie aux besoins sera satisfait. Les assujettis aux taxes seraient libérés des intérêts. L’argent cesserait d’être le maître pour devenir la servante de l’humanité. Abraham Lincoln.

Les banques, je les ferme. Les banquiers, je les enferme.

Vincent Auriol (alors secrétaire d’état de Léon Blum en 1936).

Celui qui contrôle l’argent de la nation contrôle la nation. Je crois que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés qu’une armée debout. Thomas Jefferson, troisième président des USA de 1801 à 1809.

L’histoire relate que les banquiers ont utilisé toutes sortes d’abus, intrigues, supercheries et violences possibles pour obtenir le contrôle des gouvernements en contrôlant l’argent et son émission. James Madison, quatrième président des USA de 1809 à 1817.

Quand l’argent d’un gouvernement dépend des banques, ce sont elles et non les chefs du gouvernement qui contrôlent la situation. Napoléon Bonaparte

Il est une chance que les gens de la nation ne comprennent pas notre système bancaire et monétaire, parce que si tel était le cas, je crois qu’il y aurait une révolution avant demain matin. Henry Ford.

Citations parlées

http ://www.dailymotion.com/video/xbzjq3_citations-sur-les-banques-ici-et-ma_webcam


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