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Commentaire de Maurice

sur Propagande européiste : malgré la crise, « ils » continuent !


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Maurice Maurice 18 novembre 2011 19:15

« Que les banques privées soient le rouage essentiel de cette partie de la création monétaire n’est pas un scandale en soi. Par contre, quand on voit où va cette masse monétaire et ce qui se fait avec sur les marchés financiers, on peut s’indigner, oui, mais ce n’est pas la création monétaire par le crédit qui est en cause sinon le contrôle de l’usage des capitaux générés par ce mécanisme »


Nous sommes totalement d’accord sur ce sujet, cela me fait plaisir que vous me précisiez enfin le fond de votre pensée, on aurait t évité les commentaires répétitif des anciens post smiley

D’abord, concernant Paul Grignon, ce n’est pas parce qu’il est un illuminé écolo (j’avoue que le docu sur les avions à l’air délirant, même si je ne l’ai pas vu), je trouve son documentaire sur le mécanisme monétaire très bien réalisé, parce qu’il dit la vérité. Je ne trouve pas choquant, que les banques contrôlent l’émission du crédit, mais cette activité doit être encadrée. Car le retrait massif de l’état, dans le contrôle de cette activité, a permis à ces institutions bancaires d’amasser des quantités considérable d’argent, par le mécanisme de l’intérêt, argent qui ne revient malheureusement pas dans le circuit économique. La répartition de richesse est considérablement déséquilibré à l’heure actuelle, du fait de ce phénomène.

Maintenant pour prendre des mesures qui « entameraient le problème par le haut » comme vous dites. Il faut une volonté politique. Or le politique est aujourd’hui trop entremêlé avec le monde financier. Je parle du monde politique qui à réellement le pouvoir, c’est à dire les technocrates européens. Le président français, espagnol, allemand... n’a aucune influence sur le décisionnel. Et ces gens là malheureusement sont les mêmes qui ont contribué au déséquilibre de la répartition des richesses actuel, en raison de leur doctrine ultra libérale. Ils verrouillent leur position actuellement en Europe(Monti, Draghi le grec, etc... sans parler de ceux dans les institutions internationales...). Donc nous avons aucune chance de voir la régulation s’initier avec ces gens là. L’Europe est sclérosée. Ils ne sont même pas élus, il n’y a aucune goute de démocratie dans la mixture européenne qu’ils nous ont concocté.
Donc si on parle sur les moyens pour mettre en oeuvre les changements (chose où nous rejoignons enfin smiley ), une sortie de la France de l’Europe, qui serait suivi forcément par tous les pays, avec un franc=un euro (pareil pour l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie et consort) pour une certaine période afin de garder une stabilité monétaire nous permettrait de nous redresser et rebâtir une Europe conforme avec les aspirations et les problèmes de notre temps.

Cette sortie devrait être couplée avec une abrogation de la loi de 1973, car quoi que l’on en dise, l’Etat doit pouvoir financer sa croissance à intérêt zéro. Comme vous le faites remarquer à juste titre, c’est la démagogie de nos politiques qui ont usé et abusé de cette prérogative qui ont permis aux ultralibéraliste de l’emporter. C’est pourquoi l’Etat devrait retrouver cette faculté, MAIS cette faculté doit être encadrée par un plafond par exemple (regarder la théorie du 100% monnaie, Maurice Allais l’avait préconisé). 

La finance est une activité ô combien nécessaire pour le développement économique. Je ne souhaite surtout pas la diaboliser, mais elle doit être mise au service de l’intérêt public.

Enfin pour la dette publique, nous sommes encore d’accord (si, si je vous jure). Ces vrai qu’il manque cruellement de documentaire sur les méfaits de l’utilisation actuelle des deniers publiques, car deux combat doivent être mené de front pour en finir avec cette dette publique :
- la loi de 1973
- une rationalisation de la dépense publique, nous avons trop de doublons dans les administrations, la fonction territoriale entraîne des coûts faramineux pour pas grand chose, alors que parallèlement nous coupons dans la santé, la police, et la justice alors que l’on en aurait besoin davantage




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