Je ne suis pas un homme de religion et ce que je dis n’engage que moi :
Ce que je sais, c’est que le Coran parle du strict asservissement de djinns sous les ordres du Roi Salomon avec plusieurs corps de métiers : plongeurs, bâtisseurs etc et qu’iceux exécutaient pour lui (avec la permission du patron) ce qu’il voulait : Sanctuaires, statues, grands plateaux, jarres, marmites (la traduction vaut ce qu’elle vaut hein) [SABA, 13].
Donc à première vue, il est exclu qu’un prophète de cette importance se fasse faire des … abominations que seraient les statues en tant que telles.
Il faut dire aussi que le royaume et la puissance donnés à Salomon étaient tels que l’idée même que l’idolâtrie puisse s’installer est impensable. Or c’est justement elle le souci numéro un.
Le même texte m’apprend qu’Abraham jeune a détruit les idoles de son peuple, que Moise a détruit le veau d’or etc… Etait-ce l’idole qu’ils détruisaient ? Très certainement, était-ce aussi la représentation ? Je n’en sais rien du tout.
Et puis quid d’idoles telles Sirius ou notre propre Soleil évidemment impossibles à détruire ? Pareil pour les idoles vivantes ou décédées et qui n’ont jamais rien demandé à personne telles Jésus et sa mère.
Bref, que l’idolâtrie soit dans le cadre d’une foi monothéiste pure et dure, la pire des offenses est une évidence, mais que son véhicule le soit également est loin d’être évident du moins en ce qui me concerne.
Par contre la satyre relève d’une toute autre problématique, moquez-vous de moi et je fermerai les yeux, puisque je ne me gênerai pas pour vous rendre la pareille, mais moquez-vous sous quelques forme que ce soit d’un être qui me soit cher, un membre très proche de ma famille par exemple et vous aurez affaire à moi, c’est tout.
Alors pour certains croyants (à des degrés divers évidemment), le prophète c’est beaucoup mais alors beaucoup plus, qu’un membre très proche de leurs familles.
Alors vous pouvez selon votre conception de votre liberté d’expression choisir de ne pas en tenir compte, ou carrément la bravade « rien à cirer, je vais le leur crier sous leurs nez à ces barbares », ce sera votre choix. Mais ce qui est sûr, c’est que les textes fondateurs de l’Islam n’auront rien à voir ni dans votre provocation, ni dans les éventuelles réponses qu’elle induira chez des gens qui seraient aussi « raisonnables » sinon plus, que vous.
Bref et sans animosité aucune, votre billet ne fera pas avancer le schmillblick d’un iota