Il faut que l’on puisse se séparer de quelqu’un, plus facilement en france, mais jamais sans motif.
Non sommes d’accord sur ce point. Le licenciement en France est mal vécu du manque total d’accompagnement durant les phases de non activité. Le motif permet, à la fois, d’éviter toute dérive mais aussi, permet au salarié de ce positionner dans le métier qu’il occupait.
Pour l’assouplissement du licenciement, cetains partenaires sociaux sont prêt, depuis un moment, à en négocier les modalités. Cet assouplissement doit introduire un principe plus fort d’accompagnement afin de créer une véritable dynamique de l’emploi.
Rage insiste sur la formation et il pose, à mon sens, le problème central. Il existe une approche patronale française en ce qui concerne les formations françaises qui est loin d’être partagée par leurs homologues européens et mondiaux ; c’est la différence qui existe entre le recrutement sur le diplôme (France) et le recrutement sur des compétences. Mais la formation pose, en fait, deux problèmes. La formation initiale doit permettre tant l’émancipation que le professionalisme. La formation continue (hors cursus scolaire) permet l’adaptation, l’enrichissement professionnel durant toute la carrière. Il faut répondre à l’immédiateté professionnelle mais aussi à la durée des carrières qui tendent à s’allonger.
Le débat sur les charges sociales qui pèsent pour développer une affaire doit etre également mis sur la table
A discuter ! est-ce un vrai ou faux problème ? La taxation des entreprises danoises, suédoises, ... est supérieure à celle de la France, et pourtant ... Ce qui n’empêche qu’il faut se poser la question sur la taxation des entreprise comme sur la taxation des revenus salariaux. Le but consiste à trouver un juste équilibre.
Les pays nordiques ont adopté un système de formation initiale plus ambitieux que le système français ; si nous faisons la comparaison par les investissements éducatifs. Ces mêmes systèmes ne dévalorisent pas un salarié qui a perdu son emploi ; position fort négative française sur ce sujet.
Mais les pays nordiques ont fait un choix ! A la question sur la différence peu élevée entre les salaires et les indemnités des salariés sans emplois, ils ont répondu par des hausses de salaire (et non des baisses d’indemnités, vision française). Ainsi un salarié sans emploi a les moyens de vivre (et non de survivre), dispose d’une dynamique pour le retour à l’emploi avec des possibilités d’enrichir ses capacités professionnelles ou même de se former pour répondre à des besoins émergents. A mon sens, la dynamique de l’emploi est donc, dans ce contexte, une projection de la dynamique de formation.
De ce fait, le niveau de participation fiscal des entreprises est important ; mais la dynamique de l’emploi génère une dynamique économique.
Pour le commentaire fait par Rage, je suis d’accord avec lui. L’opposition idiote entre les écoles et l’université est une pure ineptie. Si les écoles forment des professionnels, le manque de transversalité ne le permet pas toujours de bien s’adapter. Les études transversales de l’université, à l’inverse, permettent de bien s’adapter mais ne sont pas suffisamment professionnelles. Au lieu de se bouffer le nez, elles feraient mieux d’échanger. Si la compétition est parfois nécessaire, l’émulation a souvent montré son efficacité.
Ce sont certes des positions discutables ; tout est discutable. Cependant, le discours actuel consiste à exposer que personne ne fera carrière dans le même métier ; pour l’avoir vécu, vu l’émergence dans les années 80 de l’informatique, je suis convaincu que même si certaines personnes parviennent à rester dans un environnement professionnel connexe, les bonds qu’il faut parfois opérer sont importants.
A mon sens, les meilleures formations seraient centrées sur des connaissances générale (émancipation nécessaire à toute démocratie), compétences professionnelles (immédiateté professionnelle) et transversalité (temporalité des carrières professionnelles).
Je souhaite rappeler, cependant, qu’il faut agir, en matière scolaire, à la base, dès la maternelle (repérage, détection de problèmes) et primaire (métriques sur les acquisitions, choix de l’équipe pédagogique pour le passage au niveau supérieur). Le savoir est cumulatif et la plupart des échecs sont dû à des lacunes datant des plus petites classes d’enseignement.
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19/03 17:10 - caramico
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