extrait de l’article et preuve de votre profonde malhonnêteté intellectuelle
les hadiths témoignent de quatre préoccupations l’interdiction des
images, et ces préceptes semblent acceptés à peu près à la fois par les
chiites et les sunnites : 1) Dans le cadre d’une crainte du retour à
l’idolâtrie, les images sont considérées impures, incompatibles avec la
prière.
« Les anges n’entreront pas dans une maison où il y a un chien, ni dans celle où il y a des images » (Bukhârî, LXXVII, 87)
On remarquera que selon l’époque les effigies ne sont pas interdits...
« L’envoyé de Dieu a dit : « Gabriel est venu vers moi et m’a dit :
nous, les cohortes d’anges, n’entrons pas dans une maison où se trouvent
un chien, l’effigie d’un corps ou un pot de chambre ». (Kulaynî, al-Kâfî,
« Tazwîq al-buyût », 2) Selon le lieu et le support où elle est placée,
toutefois, l’image peut être licite ou non. Là encore, ce précepte
semble lié à « la préoccupation de ne pas susciter un culte ».
On constate ainsi que ce n’est pas le coran qui parle d’interdit mais en quelques sorte dans les hadiths.
« J’ai dit [au cinquième imam] : « lorsque je prie, j’ai devant moi
des effigies et je les regarde ». Il m’a répondu : « il n’y a pas de mal
à cela si tu les recouvres d’un drap. Il n’y a pas de mal à cela si
elles se trouvent à ta droite ou à ta gauche, derrière toi, sous tes
pieds et au-dessus de ta tête. Si elles se trouvent dans la direction de
la Mecque, suspend un drap au-dessus d’elles et prie ».(Tûsî, Istibsâr, CCXXXIII, 1502-1)
Cette vision du religieux montre encore une fois
que selon sa compréhension du mot « Dieu » on peut aller dans deux
directions l’une inquisitrice, basée sur l’interdit où vers l’idée que
l’homme et la femme étant porteur de l’étincelle divine, sont fait pour
la création et ont pour possibilité et selon les aptitudes de chanter
cette dernière.