La perversion désigne, dans un sens général, l’inclination à faire le mal, mais aussi plus largement les intentions malveillantes, voire des conduites considérées comme « déviantes » par rapport aux « normes » morales d’une société. Le terme recouvre toutefois plusieurs champs sémantiques et différentes définitions. Il est issu du verbe « pervertir », qui signifie littéralement « détourner », d’après l’étymologie latine pervertere : « mettre sens dessus-dessous »1 et globalement « action de détourner quelque chose de sa vraie nature »2. Le sens moral du verbe pervertir (« convertir au vice ») date du XVIIe siècle et a une connotation religieuse.
Dans le vocabulaire courant, le terme est utilisé principalement pour sa connotation morale (pour désigner une déviation des instincts conduisant à des comportements immoraux et antisociaux), mais aussi parfois pour désigner la transformation de sens subie par un discours (par exemple un message politique). En matière de mœurs, la notion de perversion a beaucoup évolué en fonction des époques et des normes, religieuses et pénales entre autres. Dans ce registre, le mot fait souvent allusion à la sexualité : il désigne alors des perversions sexuelles ou des conduites perçues comme telles, qu’elles soient définies comme pathologiques ou non.
En psychiatrie, le terme se réfère la plupart du temps à des conduites immorales ou amorales considérées comme maladives. La liste des perversions a subi dans l’histoire de cette discipline des variations aussi nombreuses que discutées3 : telle attitude est vue comme pathologique à une époque, puis plus à une autre, selon des critères qui relèvent avant tout des normes sociales. Il désigne néanmoins aujourd’hui une structure psychopathologique établie.
En psychanalyse, Sigmund Freud a d’abord inclus la perversion dans le cadre de la sexualité humaine générale, pour l’étudier ensuite dans une perspective psychogénétique de fixations et de régressions. Il situe la perversion dans les pulsions qui visent une satisfaction « polymorphe », c’est-à-dire un but autre que génital. C’est déjà, selon lui, un processus normal chez l’enfant4, « pervers polymorphe », selon sa célèbre formule. Mais c’est surtout l’adulte qui, dans son développement, est l’enjeu de la dynamique des fixations et des régressions, et qui peut développer une perversion dans le sens psychopathologique. La perversion devient alors, dans un deuxième temps, l’expression de la pulsion d’emprise, et elle se manifeste dans la relation à l’objet. Son fondement psychique est, selon Freud, le déni de la différence des sexes, qui débouche sur celui de l’altérité (la perversion sexuelle n’étant alors que l’une des manifestations de la perversion, tout comme laperversion narcissique).
Je me suis permise de reprendre un texte que vous trouverez très complet ici (bonne lecture) :
28/11 08:59 - Heil Cartman
Idem. Je plusse aussi. Ça y est les poules ont des cou..... des dents.
28/11 00:42 - Gnagnagna
Mesdames et messieurs les chasseurs, n’oubliez pas de baisser la tête en croisant des (...)
27/11 17:13 - fredleborgne
A midi, je faisais le parallèle entre l’obligation pour les motards d’être visibles (...)
27/11 15:42 - Defrance
Croa est un sage qui ne tombe pas dans le piège du « bien ou du mal » génétique !
27/11 15:36 - Defrance
@ La tortue, Je connais très bien la balle Brenneke, ou la balle à Hélice , que (...)
27/11 14:14 - breizhnana
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