"« Deux femmes
journalistes ont été agressées sexuellement au Caire jeudi 25 novembre.
Caroline Sinz, journaliste de la chaîne de télévision France 3,
a été « violemment frappée et victime d’une agression sexuelle »
place Tahrir où elle effectuait un reportage, rapporte Le Monde. Elle raconte
l’incident dans un reportage diffusé dans le journal télévisé de la chaîne :
« Des
jeunes sans repères, ivres de leur nouveau pouvoir et qui n’ont plus aucune
limite. Nous devenons soudain leur cible. Ils nous agressent car nous sommes
journalistes, et surtout étrangers. Nous sommes jetés en pâture à une foule
déchainée sur la place Tahrir.
Avec
mon caméraman nous avons alors été frappés puis séparés. Très peu de femmes,
surtout étrangères, se trouvent sur cette place Tahrir. J’ai été empoignée par
plusieurs hommes et j’ai subi une agression sexuelle, au milieu de tout le
monde, en plein jour. »
Une
confusion et une violence dont on peut se rendre compte sur cette vidéo :
La
journaliste parle du traumatisme de l’épreuve qu’elle a subi dans une interview
à Télérama :
« Sur
le moment, je n’ai pas voulu repartir, avoir l’air de céder. J’ai voulu que le
reportage soit diffusé, j’ai raconté ce qui m’était arrivé. Comme si c’était
quelqu’un d’autre. Mais ce matin, je me suis effondrée. J’ai mis mes lunettes,
mon foulard (sic), j’étais dans le lobby de l’hôtel. Je devais aller faire des
examens de santé. L’idée de ressortir, de me retrouver en contact physique avec
eux, de retomber peut-être sur les mêmes... c’est trop de stress. » http://fr.news.yahoo.com/deux-journalistes-agress%C3%A9es-sexuellement-au-caire-094459849.html
En attendant impatiemment les nouvelles de l’équipe de journaleuses que, n’en doutons pas, ce torchon de l’occupant qu’est l’Ouest-France a envoyé sur place.
Quedam negotia sibi per nos oraculo vocis injuncta