On dit que gouverner c’est prévoir.
Alors Sarko sais sans doute se faire élire, mais il ne sait absolument pas gouverner.
Parce qu’il n’a aucune prospective, qu’il n’anticipe rien, qu’il se
complait à réagir bêtement aux événements. C’est bien connu, un fait
divers, une loi.
Il s’accroche à une industrie en passe de devenir totalement ringarde.
Plus personne ne veut, dans le monde, de centrales nucléaire : le
nucléaire, c’est « has been ».
En fait, il n’a strictement aucune conviction, de caresser les électeurs dans le sens qu’il croit leur faire plaisir. C’est pourquoi on ne compte pas ses déclarations successivement contradictoires sur un peu tous les sujets.
je parie que dans 5-6 ans on va se retrouver avec des plans sociaux dans
l’industrie nucléaire. D’ailleurs, cela a déjà commencé avec les
licenciement d’Areva, pas en France pour la première charrette, nous
dit-on, mais pour les suivantes ?
Le nucléaire, que Sarko nous présente comme étant la chance de la
France, va très vite se retrouver un boulet lourd à porter et nous
aurons perdu toute chance de reconversion vers des industries d’avenir.
Bon, l’avantage avec le nucléaire c’est que le démantèlement des
centrales procure certainement autant, voire plus, d’emplois que leur
maintien.
Sarko, qui bave d’admiration devant l’Allemagne (mettons à son crédit
qu’il n’a pas le choix, c’est les Allemands qui ont les sous, il dit et
fait ce que Merkel veut !) devrait un peu s’inspirer de ce que les
Allemands font : Soutien depuis de nombreuses années aux énergies
alternatives, ils sont maintenant les leaders de la fourniture
d’électro-solaires et abandon du nucléaire. Et surtout, c’est là que sont les gains les plus importants, économies d’énergie par isolation des bâtiments, on économise facilement plus de 30 % d’énergie. 30 % de demande en moins, c’est quelques tranches nucléaires mises au rebut.