Vous avez peut-être raison, je n’en sais pas plus que vous mais ce qui me gêne dans votre raisonnement, c’est qu’il repose avant tout sur un a priori moral.
Vous jugez la sexualité de ces gens répugnante ( débauche, viande à baiser) et en concluez que « à force de consommer des femmes consentantes (...) on tend à penser que toutes les femmes sont d’accord ».
Ce n’est qu’une opinion, pas un fait. Vous voyez dans l’enchaînement des faits la confirmation de cette opinion. On peut aussi soutenir qu’un dragueur invétéré n’est pas forcément un violeur en puissance.
Je ne cherche pas coûte que coûte à défendre DSK, ce n’est pas mon problème. J’essaie de faire la part entre ce que l’on sait des faits et les projections multiples que cette affaire suscite dans l’opinion publique.
Ce n’est pas toujours facile, je ne prétends pas détenir la vérité, simplement je me méfie des emballements médiatiques et des postures moralisatrices.