Occupy. Le contexte est radicalement nouveau, le process n’obéit à aucun schéma connu.
Marc Gelone est un très grand-fin analyste.. c’est bien, qu’il continue à nous parler de 22, de l’Espagne de 36, de la guerre d’Ilion et de la révolution de la pomme de terre et autres faridondaines..
Merci pour cette contribution l’auteur, on parlera jamais assez des Ocuppy.
Mais.. Notons bien.. Les 98 % qui roupillent, on s’en fout.
La première chose à comprendre, c’est qu’il s’agit d’une lutte entre les 1% de salauds et les 1% qui veulent les foutre parterre, nous, moi, les 1% d’hruluberlus, au nom de la survie de Maman Terre, au nom de l’écologie fanatique, au nom de la nécessité absolue, au nom de la revendication d’une nouvelle esthétique (on parlera éthique plus tard..), au nom d’un jeu qu’on a décidé, nous, très-différent, les 1%, les « illuminés adeptes d’un nouveau monde », les « Hurluberlus » poils au cul. On joue pu. Qu’ils aillent se faire foutre les 1% spoliateurs inventeurs de ce monde le plus con que l’homme ait jamais inventé (enfin, eux les Maîtres du moment..).
www.adbusters.com c’est pas des pauvres au sens Tonton Marx.. Des très intelligents au contraire, pas crevard-de-faim du tout, qui doivent bien rigoler des conseils éclairés de Gelone et autres commentateurs toutou !
Rébellion carnavalesque, buy nothing day, sabotage, culture jamming.. Pourrisseurs des sacro-saints n% de croissance qui servent de religion obscène aux 1% de banksters. Des très-bons qu’on pas besoin de leçons. Sont au boulot depuis un moment.. Maintenant, ça s’arrêtera pas.
Désertion, dissidence, désobéissance, insoumission. Le reste, me ne frego.
Désertion, ça suffit, on est les 1% qui veulent plus être les bidasses du Kapitalisme, les dévots, les bigottes de l’extrême-consommation (comme y’a l’extrême-onction..), les rombières à Séguéla.
Game over pour la presse-pipi, l’industrie de la réclame, la société de surconsommation, le spectron abrutisseur.
Les 99%, on en a rien à foutre, me ne frego, faut bien répéter, pour comprendre.
S’expliquer, blablater, rien à foutre.