Allons, le dictionnaire auquel je fais référence ne date pas du XVIIIème siècle. Sa rédaction a commencé en 1986.
A ce jour, l’Académie française est sur le Q. Par chance, la définition de « phobie », ici reproduite, commence par un P. On peut raisonnablement penser qu’elle a été élaborée au XXIème siècle.
J’aime bien votre style qui me fait sourire (sans méchanceté) et n’habille aucun contenu consistant.
Vous faites un effort pour nous présenter le plat, mais vous ne nous donnez rien à bouffer.
Je n’en donnerai qu’un exemple :
« Pour le cas où vous ne l’auriez pas remarqué je vous informe par ailleurs que des philosophes ont déclaré, ces dernières années, qu’il n’est plus obligatoire de se prosterner quand on passe devant une statue de Saint Sigmund Freud. »
1 - Je n’ai rien remarqué.
2 - Quels philosophes ont déclaré qu’il falait se prosterner devant une statue de Freud (références, liens pour que l’on puisse remarquer) ?
3 - Pourquoi Saint Sigmund Freud ?
Sur le fond, je ne crains pas l’Islam ni les musulmans. Si l’on flanque d’une tourelle la mosquée de mon patelin, cela ne nuira pas à ma liberté (à condition que nul muezzin ne vienne troubler ma sieste) et je ne m’oublierai pas dans mon pantalon pour autant.
Une religion est une pensée, et je n’ai jamais eu peur d’une pensée !
En revanche, je suis agacé par tous ces minarets qui chapeautent les voitures Google et viennent scruter nos logis et nos jardins.
Et quand je vois que la Kalachnikov s’inscrit de plus en plus dans les incontournables de l’équipement des ménages, je suis vaquement inquiet.
Après la crise de 1929, on a trouvé un coupable pour toutes la misère du monde, c’était le juif.
Aujourd’hui, c’est le musulman. L’étude de l’Histoire ne servirait-elle donc à rien ?
Les vrai coupables, ce sont les financiers sans scrupule, les spéculateurs, les mafias, les paradis fiscaux que l’on ne veut pas éradiquer, la fraude des plus riches et les politiques (pas tous) qui leur servent la soupe en oubliant de qui ils tiennent leurs mandats. Leur matière première est la dette, la débine, la misère, le désespoir. Leur produit fini, c’est plus de dette, plus de débine, plus de misère, plus de désespoir.