En un article est résumée la condition de vie d’un grand nombre d’étudiants qui fréquentent - tant bien que mal - nos Université sous l’ère de notre Monarque Vénéré.
De « mon temps », il y bien longtemps, la vie étudiante - à l’époque on disait plutôt estudiantine - n’était pas toujours facile. Mais elle était joyeuse, conviviale. Si on n’avait plus de pognon, on allait bouffer au rab au RU du coin : il y avait toujours un copain qui, à défaut d’un tikson, allait se resservir avec son plateau, qu’il vous passait ensuite ...
Nous étions jeunes, fraternels, idéalistes, pleins d’énergie et d’optimisme. Avec quelques certifs ou un vague diplôme, quoiqu’il arrive, on trouvait du travail. Aujourd’hui, avec bac + ..., les jeunes font des stages (non ou très peu rémunérés), ou des interims même pas dans la branche qu’ils ont étudiée ...
Nous vivons une « drôle d’époque », qui pourrait s’intituler : « La Grande Désillusion » des années 2000...
L’Europe qu’on nous a vendue ? Rappelez-vous Maastricht :« Votez pour l’Europe Unie, vous aurez la paix, le bonheur et la prospérité ! » Qu’en est-il aujourd’hui ?
Les étudiants, surtout depuis cinq-six ans, sauf les 1% dont parlent les « Indignés », galèrent, se replient sur eux-mêmes et n’attendent plus rien de l’avenir. Ils n’ont même plus la force de révolter ... Ça ne serait pas passé comme ça à « de mon temps ».
Fergus l’a bien noté : nos politiques ont laissé se dégrader une situation économique et sociale, à un tel point que « nous », nous ne pouvions même pas imaginer, même pendant les soirs de grande déprime (après un échec à un examen par ex.).
L’auteur a bien fait d’écrire ce papier, qui nous interpelle sur l’avenir de la jeunesse, chose probablement la plus précieuse d’une nation.