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Commentaire de Crazy Horse

sur SOS Etudiant en perdition


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Fabien 09 Crazy Horse 1er décembre 2011 10:22

Moi ce qui me rend triste, c’est le constat que la dignité et l’honneur ne font pas partie de la nature humaine, mais que ce sont sans doute des acquis culturels. J’aurais aimé que la réalité soit différente.

Je ne jette pas la pierre aux personnes qui se prostituent (au sens propre comme au figuré). Mais jamais rien ne changera tant qu’on ne sera pas un certain nombre à placer l’intégrité, et un certain nombre de « valeurs supérieures » au-dessus de tout (même de notre propre vie). L’instinct primaire nous pousse à sauver notre peau, éventuellement celle de nos proche. L’instinct « supérieure » nous somme de protéger « l’organisme ». Un organisme en guerre contre lui-même est condamné. Dans un corps sain les cellules cancéreuses meurent d’elle-mêmes... Bref.

Je vais faire un parallèle qui peut paraître encore plus lointains mais j’espère que certains au moins y trouveront du sens.

Lorsqu’on comparait l’attitude des peuples d’Afrique et celle des peuples d’Amérique face à l’esclavage, en anthropologie, il en ressortait quelque chose qui m’a marqué.

Il semble que les africains aient relativement bien accepté l’esclavage, et qu’ils s’y sont soumis sans trop de résistance. Ce qui a permis cela, c’est probablement une perte de dignité, un sentiment d’infériorité et la négation d’eux-même. Pourtant il existe des cultures très riches en Afrique, mais elles semblent avoir échouées à insuffler aux hommes certaines qualités essentielles et salvatrices.

Avec les amérindiens ce fut très différent. Nous (les blancs) n’avons pas vraiment réussi à les transformer en esclaves, en tout cas pas du tout dans les mêmes proportions (et pourtant, Dieu sait qu’il aurait été plus simple de prendre des esclaves sur place que de leur faire traverser l’Atlantique). Ils nous en ont fait bavé : certains refusaient de s’alimenter, d’autres tentaient des attaques suicides, d’autres encore prenaient la fuite au péril de leur vie. Au final, l’ethnocide était la seule solution pour nous.

Ce que je veux dire, sans appeler quiconque à devenir un martyr du capitalisme néo-libéral, c’est qu’il faut arrêter de cautionner ce système et ses fondements psychopatho-génétique (euh... ça je viens de l’inventer, hein ;) sans quoi nous n’en sortiront jamais ou alors les deux pieds devant...


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