Si, elle a merdé : c’était une époque où Internet balbutiait, il faut s’en s’en souvenir. L’armée, comme elle le fait depuis des siècles, était convaincue qu’on pouvait raconter aux peuples n’importe quoi, et que plus c’était gros, et plus ça passait. Le passé lui donnait raison, et elle ne s’est donc pas trop préoccupée des détails. On peut même dire que c’est un travail bâclé, avec une foultitude de négligences, d’à peu près, voire de foutage de gueule.
Mais l’avenir lui a donné tort : Internet a tout changé, et les peuples ont commencé à réfléchir, puis à douter, puis à comprendre.
On avait beau avoir acheté tous les média, la vérité parvenait quand même à faire son chemin dans les esprits.
Nous en sommes là, aujourd’hui. Il est possible à tout citoyen de passer outre la vérité imposée par les média, pour s’attacher à la Vérité, la traquer, la faire surgir, puis éclater à la face du monde.
Ainsi, les mensonges sur la Libye et la Syrie sont accessibles à tous, et ne trompent plus que ceux qui ne veulent pas comprendre ou qui s’en foutent. C’est ainsi que nous avons gagné le droit de choisir notre information, et de ce droit, il faut profiter tant qu’il nous est encore offert.
C’est la vraie révolution de ce début de siècle, c’est notre chance, c’est notre avenir.
La liberté ne s’use que si on ne s’en sert pas. Et, même si Talleyrand disait qu’ il faut agiter les peuples avant de s’en servir, c’est une maxime qui n’aura bientôt plus cours, car les peuples s’éveillent.