robert Gil
C’est justement ce Thorium que les marchands de nucléaire proposent pour un nouveau type de centrale soi-disant propre et sans danger.
Nous devons cette technique à Carlo Rubbia, ancien directeur du CERN.
Il a appelé son concept « Rubbiatron » sur le principe de produire suffisamment d’énergie pour approvisionner l’accélérateur de particules, ainsi qu’une plus-value énergétique. lien
Alors la Chine a décidé de se lancer dans cette technologie nucléaire d’un genre nouveau. lien
Il s’agit d’utiliser ce Thorium, plus abondant que l’uranium sur notre planète, pour en faire de l’Uranium 233.
C’est l’un des problèmes, car cet uranium à une période (ou demi-vie) de 159 000 ans. lien
Et puis en fin de cycle, cette installation produit aussi de l’uranium 233, lequel a une demie-vie plus courte (70 ans quand même) mais qui est de loin plus toxique que le plutonium. lien
Le thorium 232 est très radiotoxique, à preuve la limite fixée par inhalation (90 Bq/an) alors que le plutonium, dont la période est de 24 400 ans voit sa limite annuelle par inhalation repoussée à 300 Bq/an.
Pourtant sur le papier, çà semble « très joli ».
Kirk Sorensen, expert en Thorium, affirme que les centrales au Thorium, une explosion à l’hydrogène, telle celles qui se sont produites à Fukushima, ne peut arriver, puisque ce type d’installation « fonctionne à la pression atmosphérique, et qu’il n’y aurait eu dans ce cas aucune fuite de radioactivité » lien
Mais il oublie au passage qu’une explosion d’hydrogène peut avoir lieu, qu’il y ait, ou pas, une pression atmosphérique.
Si une réaction chimique se produit, il y aura impossibilité de fuite de cet hydrogène et au-delà d’une concentration de plus de 5%, le mélange explose.
Le professeur Robert Cywinksi, de l’université d’Huddersfield affirme « le thorium peut être bombardé de neutrons pour produire une fission, mais sans que cela crée une réaction en chaîne. La fission cesse dès que l’on arrête le rayon de photons ».
Sur le principe, on comprend donc que la réaction devrait s’arrêter d’elle-même en cas d’accident.
Des physiciens se sont penchés sur la filière Thorium, et ils démontrent toute la complexité de cette technologie, pour laquelle ils dénoncent un manque d’expérience.
Si dans les années 70, le Canada et l’Inde, qui avaient adopté la filière eau lourde/uranium naturel, ont étudié le remplacement de l’uranium par le Thorium dans leurs réacteurs « Candu », ils ont vite abandonné cette piste, en évoquant que les « temps de doublement » ont été jugés trops longs en comparaison avec ceux des réacteurs rapides.
Il y a bien eu, à Oak Ridge en 1965 un prototype mis en œuvre, mais ces physiciens pensent que le cycle Thorium manque cruellement des « quelques 5 décennies de recherche et de développement dont à bénéficié le cycle uranium ». Lien
09/12 13:24 - olivier cabanel
Politeia ecoutez, je ne fait que reprendre les informations dont je dispose, et comme (...)
09/12 12:44 - Politeia
Bonjour Olivier, Des dizaines de milliers de mineurs ? Soit ils ont creusés des centaines de (...)
09/12 09:47 - mortelune
08/12 17:28 - olivier cabanel
08/12 17:28 - olivier cabanel
epapel patagez ?vous inventez de nouveaux mots ?amusant. :-)
07/12 01:05 - LaRéponse
Merci pour cet article, ça fait plaisir de voir que sa voix n’est pas seule. Mon (...)
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