un extrait de mon article en préparation, et pardon pour les fautes...ce n’est qu’un brouillon :
C’est
justement ce Thorium que les
marchands de nucléaire proposent pour un nouveau type de centrale soi-disant
propre et sans danger.
Nous
devons cette technique à Carlo Rubbia,
ancien directeur du CERN.
Il
a appelé son concept « Rubbiatron »
sur le principe de produire suffisamment d’énergie pour approvisionner
l’accélérateur de particules, ainsi qu’une plus-value énergétique. lien
Alors
la Chine a décidé de se lancer dans cette technologie nucléaire d’un genre
nouveau. lien
Il
s’agit d’utiliser ce Thorium, plus abondant que l’uranium sur notre planète,
pour en faire de l’Uranium 233.
C’est
l’un des problèmes, car cet uranium à une période (ou demi-vie) de 159 000
ans. lien
Et
puis en fin de cycle, cette installation produit aussi de l’uranium 233, lequel
a une demie-vie plus courte (70 ans quand même) mais qui est de loin plus
toxique que le plutonium. lien
Le
thorium 232 est très radiotoxique, à preuve la limite fixée par inhalation (90
Bq/an) alors que le plutonium, dont la période est de 24 400 ans voit sa
limite annuelle par inhalation repoussée à 300 Bq/an.
Pourtant
sur le papier, çà semble « très joli ».
Kirk Sorensen, expert en Thorium, affirme que les
centrales au Thorium, une explosion à l’hydrogène, telle celles qui se sont
produites à Fukushima, ne peut
arriver, puisque ce type d’installation « fonctionne à la pression
atmosphérique, et qu’il n’y aurait eu dans ce cas aucune fuite de radioactivité »
lien
Mais
il oublie au passage qu’une explosion d’hydrogène peut avoir lieu, qu’il y ait,
ou pas, une pression atmosphérique.
Si
une réaction chimique se produit, il y aura impossibilité de fuite de cet
hydrogène et au-delà d’une concentration de plus de 5%, le mélange explose.
Le
professeur Robert Cywinksi, de
l’université d’Huddersfield affirme « le thorium peut être bombardé de
neutrons pour produire une fission, mais sans que cela crée une réaction en
chaîne. La fission cesse dès que l’on arrête le rayon de photons ».
Sur
le principe, on comprend donc que la réaction devrait s’arrêter d’elle-même en
cas d’accident.
Des
physiciens se sont penchés sur la filière Thorium, et ils démontrent toute la
complexité de cette technologie, pour laquelle ils dénoncent un manque
d’expérience.
Si
dans les années 70, le Canada et l’Inde, qui avaient adopté la filière eau
lourde/uranium naturel, ont étudié le remplacement de l’uranium par le Thorium dans
leurs réacteurs « Candu », ils ont vite abandonné cette piste, en
évoquant que les « temps de doublement » ont été jugés trops longs en
comparaison avec ceux des réacteurs rapides.
Il
y a bien eu, à Oak Ridge en 1965 un prototype mis en œuvre, mais ces physiciens
pensent que le cycle Thorium manque cruellement
des « quelques 5 décennies de recherche et de développement dont à
bénéficié le cycle uranium ». Lien