@ tous
J’ai bien sûr moi-même, disons, quelques doutes, à cause notamment des problèmes de stockage et d’acheminement de cette électricité non disponible là et au moment où elle est demandée, d’autant que, vous l’avez relevé, les écologistes ne sont pas disposés à laisser construire les nouvelles lignes HT ni même à envisager des stockages sur batteries à cause du risque d’épuisement des ressources de lithium. De plus j’apprends que nos voisins se lancent déjà dans le démantèlement/recyclage (non sans problèmes) des éoliennes de première génération qui ont 10 ans pour cause de mauvais rendement (leurs « asperges » de 70 m vont passer à 130 m)
j’aurais pu ajouter aussi au titre des sujets d’interrogations :
l’absence de commande en Allemagne de centrale EPR,
pourtant concept franco-allemand concocté pendant plus de 10 ans, était étrange
du fait de la forte implication de son industriel et de son autorité de sûreté
nucléaire ; cela peut sans aucun doute être interprété aujourd’hui comme le
signe précurseur du retrait du nucléaire, préparé de longue date (1999) mais
acté dans les faits par la survenue de la catastrophe de Fukushima[1].
Ce qui était totalement inattendu en revanche : le consensus non seulement
des politiques mais aussi des industriels Certaines mauvaises langues
insinuerons : « réflexe petit doigt sur la couture du pantalon – ou
plutôt claquement des talons — pas mort »
[1]
Pourquoi d’ailleurs a-t-on si peu entendu après cet accident les homologues
allemands de l’autorité de sûreté nucléaire et de l’IRSN alors que ces derniers
mouillaient leur chemise en faisant œuvre d’expertise communicante quand bien même
que notre territoire ne dispose d’aucun de ces réacteurs BWR, à la différence
de l’Allemagne et de la Suède ?