• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de velosolex

sur Mon chat est mort ; la culture de l'arnaque


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

velosolex velosolex 5 décembre 2011 21:35

Pierre et ЕкатеринаSelenaOndirignee

 

Hyperbole, est-ce une bonne marque de pneus ?
Bon, je voulais simplement dire que par paresse d’esprit ou par souci d’économie stupide, il peut m’arriver de faire des mauvais choix.
Mais c’est vrai qu’on a alors qu’à s’en prendre qu’à soi même. Responsable et coupable. On peut toujours se maudire et se botter le cul.
Plus difficile de dénoncer et de punir les professionnel cyniques, que le lapsus ministériel « responsable mais non coupable » entérinera dans les mœurs comme désormais pratique courante, de même que dans un autre domaine, la fameuse sortie du Richard Virenque,ne trouvant pour affirmer son innocence dans une affaire de dopage, qu’on l’avait chargé " en dépit de mon plein grès".

L’arnaque a toujours fait partie du jeu des hommes.

Les faux monnayeurs ne datent pas d’hier, mais reconnaissons que notre époque les a légitimés. Si l’on peut rire de la vanité exploitée, comme dans la fable du corbeau et du renard, l’intolérable est patent quand il s’exerce envers quelqu’un se trouvant dans une position de faiblesse, de maladie, d’accident, de vulnérabilité, et qui n’a pas le choix, sinon de faire confiance et de s’en remettre alors totalement à l’autre.

Une telle position crée parfois une empathie, et suscite une générosité qui vous réconforte avec l’humanité. La mythologie grecque fait l’apologie de l’accueil des gens vulnérables, des mendiants que l’on accueille pour la nuit dans son logement misérable, et qui se révèlent au matin deux dieux déguisés…Ainsi la morale nous dit qu’on récolte ce que l’on sème, et que nous serons jugé au poids de nos actions.

 Mais ce ne sont plus ce genre d’actions qui sont maintenant cotés en bourse.

Les prédateurs du sang contaminés, les responsables des labos Servier, ayant vendu le Mediator, ce fameux poison distribué sous ordonnance, et remboursé à cent pour cent par la sécu, voilà des exemples d’affaires atterrantes, nous montrant qu’on est passé dans ce domaine là aussi du bricolage à la grande industrie, et dans des domaines qu’on pourrait croire sacrés.

Ce sont devenus eux aussi des vendeurs, cette nouvelle valeur sociétale

Etre un bon vendeur, cela demande certaines qualités.

La plus grande, en terme d’intérêts sonnants et trébuchants, je précise, en prenant le parti du diable, c’est de faire totale abstraction de ses sentiments moraux.

Il en est même encore une plus grande, qui dans certaines entreprises, fera qu’on vous montrera en exemple : C’est de tirer une satisfaction d’arnaquer l’autre.

« Ah ah ! Je  l’ai bien baisé ! »

Source d’une marge encore accrue

Tout le champ du psychopathe et du pervers.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès