Je l’ai déjà envoyée plus haut, http://scepticismescientifique.blogspot.com/2009/07/petite-mise-au-point-sur-les.html, où vous pouvez lire, entre autres choses que je vous laisse découvrir par vous même :
« - Le contenu des EMI, comme celui des rêves ou des hallucinations, dépend de la culture de l’expérienceur.
Contrairement
toujours à ce que martèlent les tenants, on ne trouve pas de schéma
invariant à travers les pays et les époques. Les témoignages collectés
dans des cultures exotiques ou anciennes se distinguent
significativement de ceux provenant d’Occidentaux contemporains.
L’association IANDS-France parle d’une "structure universelle colorée
par des influences culturelles", ce qui reste encore assez trompeur.
Il
existe en réalité plus de différences que de points communs et aucune
véritable « structure universelle ». Ainsi, les motifs du passage à
travers un tunnel ou un espace obscur et de l’accession à une
Lumière/Présence extraordinaire sont pratiquement absents des
témoignages venus d’Inde ou de Thaïlande. Or, le contact avec la Lumière
(généralement assimilée à « Dieu ») est présenté dans nos contrées comme
le moment le plus marquant d’une EMI, son point nodal... Il ne s’agit
donc pas d’un simple détail. De même, les sentiments de bien-être et de
béatitude qui semblent si caractéristiques des EMI ne sont guère
éprouvés par les expérienceurs de ces pays asiatiques.
Dans les
cas de « rencontres » avec des entités surnaturelles, celles-ci
correspondent, sauf exception, aux figures mythologiques propres à la
culture ambiante, perçues généralement dans leur apparence
conventionnelle (Jésus-Christ pour les Occidentaux, des divinités du
panthéon hindou pour les Indiens, des messagers du dieu de la mort Yama
pour les Thaïlandais, etc.). De plus, dans les cultures où la religion
conserve une place très importante dans la vie quotidienne, ce type de
rencontres est nettement plus fréquent que dans nos sociétés, où
prédominent les rencontres avec des proches décédés (ou pas...). »