@ Sabine
En effet il y a un lien avec ma formation, plus grand que ce que tu ne peux imaginer.
J’ai terminé mes études par un mémoire sur la fidélisation.
J’en ai conclu que la fidélité (ou infidélité), répondait aux mêmes motivations pour une transaction commerciale que pour une relation entre 2 personnes :
-L’amour
-La satisfaction
-Le côté pratique
-Le besoin de nouveauté
-L’effet d’anticipation etc...
A cela prêt qu’il y a 1 différence, et de taille, le politiquement correct. Complètement inversé dans un cas par rapport à l’autre.
On prétend toujours être fidèle par amour, plus rarement parce que l’on est « satisfait », et encore plus rarement parce que ça nous arrange bien, etc...
A l’inverse on prétend toujours que l’on achète tel produit parce que l’on est satisfait, qu’il est pratique, etc... Mais on avouera moins que l’on boit du Coca parce que l’on aime la marque, soutenant mordicus que c’est meilleur que du Pepsi alors que tous les blind test prouvent le contraire.
Le but de l’article, volontiers fouteur de merde, est d’inciter à assumer ses comportements, avec la plus grande sincérité. Les couples se tuent à bluffer constamment. Et l’on sent derrière ces lois liberticides la frustration de parlementaires qui n’assument par leur propre rapport à la chose. Ça me fait penser à ce sénateur républicain, farouchement anti-gay, qui était.. gay. Les plus grands pervers ont toujours été les plus grands moralisateurs. Et il est troublant de voir à quel point certaines personnes ayant une vie très libre peuvent peuvent être sains d’esprit.