L’équilibre budgétaire devrait être la règle.
Il est malsain pour notre pays d’accumuler des emprunts aux taux incontrôlables auprès d’investisseurs privés. Les intérêts versés annuellement sont de plus de 50 milliards et représentent le premier poste budgétaire, avant l’Éducation et avant la Défense.
Il est urgent de stopper cette hémorragie des finances publiques. Il n’y a que 2 moyens, rembourser le capital ou faire défaut. Le premier moyen implique une hausse des impôts et une baisse des dépenses publiques à la mesure de la dette, le deuxième une sortie de l’Union Européenne.
Ce devrait être au peuple de se déterminer sur ces 2 choix par référendum.
Toutes les forces politiques, syndicales et associatives de la nation devraient pouvoir s’exprimer publiquement et débattre à la fois sur les étapes et sur les moyens pour les atteindre.
La plus grande faute de Sarkozy et de la droite au pouvoir depuis la défaite de Jospin en 2002 est d’avoir aggravé volontairement les déficits dans une démarche à la fois idéologique et clientéliste. Depuis 2002, le déficit est passé de 55% du PIB à 85% du PIB et d’un déficit de 2,5% à 7%.
Nous pouvons être sûr que la droite, parce qu’elle est la plus bête du monde, irresponsable et moutonnière, hurlera à chaque décision du prochain gouvernement et tentera par tous les moyens de saborder la politique d’assainissement d’une situation dont elle porte toute la responsabilité.