Vous faites trois erreurs dans votre commentaire :
1) Le Pen n’aura jamais 50% des voix au deuxième tour
2) 30% de français se disent plus ou moins racistes et proches de ses idées (70% sont donc anti-racistes et anti-Le Pen)
3) Le Pen sait donc qu’il ne sera jamais élu et que son âge condamne son parti à se déchirer pour son héritage (cela a déjà commencé)
Il ne veux pas être élu, car il sait qu’il ne pourrait pas gouverner dans le contexte actuel français et européen ; ayant été condamné X fois pour des propos anti-démocratiques (négationnisme, xénophobie et racisme) et que son programme est contraire aux principes européens auxquels la France a souscrit. Il ne veut que faire du fric sur le dos de la République en se présentant, comme il l’a toujours fait.
4) La situation en France n’est en rien révolutionnaire : il n’y a ni parti révolutionnaire, , ni force militaire suffisante indispensable pour qui voudrait imposer hors élection un changement anti-constitutionnel de régime politique en renversant les institutions républicaines. Il ne peut y avoir que des révoltes sans incidence politiques globales ou hors système. Les frontistes n’ont pas d’armes ou des armes dérisoires et ne seraient pas suivis s’ils tentaient un soulèvement insurrectionnel.
On peut donc exclure Le Pen du champs de la vie démocratique sans aucun risque pour les institutions. Il est même nécessaire de le faire pour arrêter dans l’œuf les tentatives purement électoralistes de Peyrat, dans le seul contexte local politique Niçois.