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Commentaire de Indépendance des Chercheurs

sur L'accord européen sur la discipline budgétaire, ou le traité sur l'asservissement des peuples au mondialisme


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Indépendance des Chercheurs Indépendance des Chercheurs 16 décembre 2011 21:06

Nos trois articles récents sur le sujet :

http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2011/12/10/union-europeenne-et-comedie-delocalisations-i.html

Union Européenne et comédie : délocalisations (I)

Le 10 décembre, évoquant l’accord conclu à Bruxelles, un article de Patrick Martin-Genier dans Fenêtre sur l’Europe interroge « Réforme des traités : Les marchés vont-ils se calmer ? Rien n’est moins sûr...  ». L’article évoque entre autres « La pression des agences de notation ». Mais qui a confié aux « marchés », au capital privé et aux agences de notation privées leur rôle actuel, si ce n’est le monde politique lui-même par un processus qui se poursuit depuis trois décennies ? Et les « marchés » sont-ils autre chose que l’un des outils du grand capital ? Sur le même site, Clotilde de Gastines prévoit des «  restructurations massives dans les fonctions publiques européennes  ». Que restera-t-il, au sein de l’Union Européenne (UE), des services publics et des outils de souveraineté effective des Etats ? France Info commente « UE/Accord des 26 : vers "un vrai règlement de copropriété avec une discipline pour le respecter« (Michel Barnier) », et La Voix du Nord : «  La zone euro va renflouer le FMI pour qu’il aide... la zone euro ». Dans un note intitulée « UE/GB : "Il ne s’agit pas de laisser la City sans régulation", assure Osborne », Les Echos se réfère au refus britannique de se joindre aux accords adoptés cette semaine, et fait état d’une déclaration du ministre britannique des Finances pour qui la City de Londres est un « très grand centre financier » sans comparaison possible avec les places financières du continent. La veille, La Tribune commentait « Europe : ce nouveau traité qui isole les Anglais ». Mais qui, sinon les «  petits citoyens », paiera la facture de ce traité ? Et qui évoque dans la clarté le rôle destructeur permanent de la stratégie de privatisations et de délocalisations financières et industrielles ? Une politique planifiée par l’Union Européenne, et accélérée par l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) que dirige actuellement un «  socialiste » français. Taiwan Info rapportait récemment que l’UE représente « 31,5% des investissements étrangers dans l’île ». De même, d’après les données diffusées par le Centre d’Informations sur Internet de Chine, les « investissements » en provenance de l’Union Européenne dans ce pays se poursuivent. En clair, «  côté européen », on délocalise jusqu’au dernier sou. Quelle comédie nous joue-t-on à Bruxelles ?

[la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2011/12/10/union-europeenne-et-comedie-delocalisations-i.html ]

http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2011/12/12/union-europeenne-et-comedie-delocalisations-ii1.html

Union Européenne et comédie : délocalisations (II)

Le 12 décembre, un billet de blog publié par le Nouvel Observateur s’intitule « Europe : les propositions irréalistes de François Hollande », alors que 20 minutes fait état de ces propositions avec le titre « Présidentielle 2012 : Hollande renégociera l’accord trouvé à Bruxelles s’il est élu ». François Hollande promet de « renégocier » l’accord dans le sens de « l’efficacité sur les marchés » et incluant l’intervention de la Banque centrale européenne (BCE), les eurobonds, un fonds de secours financier et la « croissance ». Mais est-ce le véritable débat ? Faut-il discuter de la « gestion » de la crise, ou de ses origines réelles qui remontent à la mondialisation du capitalisme entreprise il y a presque trois décennies ? Les auteurs : François Mitterrand en France, Jacques Delors dans la Communauté Européenne, Margaret Thatcher en Grande-Bretagne, Ronald Reagan aux Etats-Unis... Challenges écrit à son tour «  Nicolas Sarkozy estime que l’accord conclu à Bruxelles "crée les conditions du rebond et de la sortie de crise" ». Mais qui interdira les délocalisations industrielles et financières, conséquence directe de cette mondialisation capitaliste et déjà évoquées dans notre article « Union Européenne et comédie : délocalisations (I) » ? L’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) n’est-elle pas une garante de la viabilité de ces délocalisations ? Et devant cette évidence économique, que représentent les « négociations » et gesticulations diverses des dirigeants politiques dans une Europe occidentale directement « sanctionnée » à cause des différences de salaires et de standards sociaux avec les pays dits « émergents »  ? Ce sont pourtant les gouvernements des pays jadis « riches » qui ont été à l’origine de la mondialisation du capitalisme. Au service de quels intérêts ? Le 12 décembre également, dans un article intitulé « En perte en 2011, Areva provisionne 2,4 milliards d’euros », La Tribune commente entre autres les suppressions d’emploi d’Areva en France. Au même moment, s’expliquant dans Easy Bourse sur la « baisse vertigineuse du nombre de véhicules produits en France » par son entreprise, un responsable d’Euler Hermes évoque explicitement les délocalisatons. Ce n’est que l’un des multiples exemples. Dans Marianne, Slovar interroge « Produire en France : Le retour du Président « qui aime les usines » ? », se référant à une visite annoncée de Nicolas Sarkozy en Haute-Savoie. Mais les délocalisations sont-elles autre chose que la conséquence du système économique, « amour des usines » ou pas  ?

[la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2011/12/12/union-europeenne-et-comedie-delocalisations-ii1.html ]

http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2011/12/15/union-europeenne-et-comedie-privatisations-i.html

Union Européenne et comédie : privatisations (I)

Le 15 décembre, le blog de Jean-Marc Sylvestre commente « Crise : Les banques allègent leurs effectifs pour limiter la casse », tout en soulignant la protection que l’Union Européenne (UE) accorde aux milieux financiers et les bénéfices que les banques retireront des accords récemment passés à Bruxelles. De son côté, Le Point publie un article de Romain Gubert intitulé « Euro, le moment de vérité », estimant que « L’Europe est malade de ses dettes, son économie est en panne ». Mais qui est responsable de cette situation, si ce n’est la politique de délocalisations et de privatisations qui s’est installée dans le cadre de l’UE et de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), conçu et progressivement mis en place depuis plus de vingt-cinq ans ? Et ce cadre du capitalisme mondialisé permettra-t-il de résoudre les problèmes qu’il a lui-même générés ? Dans Le Point également, un responsable de Turgot Asset Management évoque « la spéculation sur l’éclatement de la zone euro ». Mais avait-on besoin de l’euro ? Et cette spéculation est-elle autre chose qu’une conséquence de la « libre circulation » des capitaux dans le contexte EU - OMC et de l’affaiblissement progressif du secteur public dans les pays européens ? Pas seulement sous des gouvernements de « droite », mais également avec des gouvernements de « gauche ». Les négociations récentes à Bruxelles ont-elles été autre chose qu’une vaste mise en scène ? Alors que 20 minutes nous apprend : « Une dégradation du AAA ne serait pas justifiée, selon le patron de la Banque de France », ne serait-il pertinent de demander plutôt qui a conféré une quelconque légitimité à ces agences de notation privées ? La « crise de la dette » est-elle autre chose qu’une nouvelle étape dans la liquidation planifiée des acquis de la Libération et de l’après-guerre ? Alors que l’ordonnance historique du Général de Gaulle nationalisant les usines Renault est mise en cause devant les tribunaux (Europe 1 : « Bataille historique autour de Renault »), il peut être utile de rappeler le processus de privatisation subi par la régie Renault depuis une vingtaine d’années.

[la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2011/12/15/union-europeenne-et-comedie-privatisations-i.html ]

Cordialement

Le Collectif Indépendance des Chercheurs

http://science21.blogs.courrierinternational.com/

http://www.mediapart.fr/club/blog/Scientia


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