"Fessée ou punition, je crois que le plus important est
surtout d’expliquer clairement à l’enfant pourquoi il est puni."
Expliquer, écouter, dialoguer : Oui ! Mais, pas de punition de
ma part (et encore moins de fessée)... j’exige plutôt des « réparations ».
Plus jeune, j’ai été très choqué de
découvrir un jeune enfant s’étant blessé (suite à une
désobéissance) ne rien dire à ses parents par peur de disputes et
de punition. Il y a aussi des enfants qui se font racketter,
maltraiter et qui, pour la même raison, ne disent rien à leurs
parents. Depuis, ma hantise est grande de découvrir trop tard un
drame.
Je fais, donc, tout pour
que mes enfants aient 100% confiance en moi : être toujours juste,
toujours tenir mes promesses... Je ne puni jamais, mais je pratique
la « faute avouée est à moitié pardonnée » et je demande
une réparation de la faute, autant que possible et à la hauteur de
ses possibilités. Le plus souvent des excuses peuvent suffire. J’évite aussi les grandes leçons de morale : les enfants, eux aussi, n’aiment être traités comme des débiles irresponsables. ![smiley](//www.agoravox.fr/smileys/mort_de_rire.png)
Cela a, par ailleurs, l’avantage d’apprendre à l’enfant à assumer ses erreurs, de les comprendre pour les éviter la prochaine fois, de
pouvoir exprimer ses sentiments (sa honte, ses regrets...), et de ne
pas rester sur un échec (puisqu’il a réparé).